lundi 31 mai 2010

L'autre perception - III

"Il reste derrière elle ce qu'elle a eu de moi qui, tombant, s'amoncelle à chacun de ses pas. Elle avance prudente, elle n'a plus de visage. Pour elle, elle est absente, pour moi le paysage. Je la suis, je ramasse ce qu'elle laisse tomber, ce qui couvre ses traces de nos ébats passés. D'autres voudront la suivre et même si ça me dégoûte eux vont peut être vivre avec elle, oui, sans doute. Elle offrira son front, elle refera nos gestes, dira "c'est différent" comme on lâche du leste. Qu'y aura-t-il alors d'épargné par  l'usure qui m'appartienne encore et qui soit en lieu sûr ? Je la suis, je ramasse ce qu'elle laisse tomber, ce qui couvre ses traces de nos ébats passés. D'autres voudront la suivre et même si ça me dégoûte eux vont peut être vivre avec elle, oui, sans doute. Dans sa nouvelle escale, à l'ombre de nous deux elle s'ouvrira totale tout en fermant les yeux. Alors j'entamerai le chemin du retour les poches pleines d'objets qui respiraient l'amour. Je la suis, je ramasse ce qu'elle laisse tomber, ce qui couvre ses traces de nos ébats passés. D'autres voudront la suivre et même si ça me dégoûte eux vont peut être vivre avec elle, oui, sans doute."
(c) p.o.v.

L'ambiance à vif - VI

(c) p.o.v.

"Hypocrisie des sentiments"

"Peut-on vouer une confiance absolue en quelqu'un qui ne sait parler que de soi ? Et aveuglé par ses beaux discours, ses gestes ne feront bientôt plus de détours. Acheter le silence de la violence... Oublier les premiers baisers, ne se souvenir que des derniers. T'as pas le droit de partir, mais que ça à faire pour t'en sortir ! Arrêter de masquer l'oppression de ces sinistres."

Instantané d'ailleurs - XXX

Déjà la trentième photo sur cette série... et beh !
Port de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine, Bretagne, août 2008) (c) p.o.v.

dimanche 30 mai 2010

La Turquie


La Turquie n'est pas totalement géographiquement en Europe, mais une partie est en Europe... donc la Turquie est en Europe, est une nation européenne. Ras-le-bol de lire à droite et à gauche que ce pays n'est pas en Europe... c'est tellement évident de dire qu'à partir du moment où même une bande de 3 millimètres est sur un territoire ladite partie fait partie du territoire... c'est tellement bête de souligner pareille évidence. Bref, une bonne fois pour toute la Turquie fait partie de l'Europe bande de cons ! Les millions d'explications fumeuses pour tenter de me dire "oui mais c'est qu'on n'a pas grand chose à voir avec la culture turque, c'est plutôt au niveau de l'histoire quoi, tu vois, vieux...". Je rappelle que la France, par exemple, a beaucoup plus partagé son histoire avec des pays comme la Turquie (échanges commerciaux, relations diplomatiques depuis des tonnes de lustres) qu'avec la Norvège ou la Bulgarie et que donc même "culturellement" ce pays est plus proche de nombreux autres bien sagement rangés dans l'Europe sur la carte. Istanbul, la plus grande ville du pays, est située dans sa quasi-totalité en Europe géographique, et environ 20% de la population turque vit sur le sol européen... alors merde, peut-être que la Turquie n'est pas complètement européenne mais elle est aussi européenne, je ne comprends pas pourquoi ça fait si mal au cul de certains de nous donner des leçons d'une géographie et géopolitique qu'ils ne connaissent pas. Putain, cultivez-vous avant de balancer des avis de cacahuètes-Ricard ! C'est comme dire que quelqu'un qui a la double-nationalité franco-canadienne n'est pas français parce que pas complètement français. Ben si, je suis désolé, il est et français et autre chose, n'en déplaise à tout ce que l'on pourrait me dire. Un mec con et cul-de-jatte n'est pas moins con ou moins cul-de-jatte qu'un con entier ou un cul-de-jatte qui aurait l'outrance de ne pas être con.

Voilà... ras-le-bol des raccourcis débiles qui s'appuient sur du rien. Non mais, merde !

Instantané de Touraine - XVIII

A la frontière de l'Anjou et de la Touraine, il y a presque un an, sur les hauteurs sympathiques de Candes-Saint-Martin... journée de soleil, de grand air, la tête pas encore embarrassée.

Candes-Saint-Martin, en regardant vers Chinon (Indre-et-Loire, Centre, juin 2009) (c) p.o.v.

L'ambiance à vif - V

(c) p.o.v.

Les étendues sous le ciel - VI

Un soir sur la plage de Douarnenez (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

L'autre perception - II

Le temps s'est figé à Jerez... (c) p.o.v.

"La belle inutile"

"Trop nombreux sont ces jours où l'on passe son tour
Où le corps s'ankylose et la bouche reste close
Trop rares sont ces heures où l'on oublie la peur
Où cette bon dieu d'angoisse à la joie cède sa place.

Et souffle, souffle petit vent chaud
Redonne-moi le goût des mots
Dans cette paresse où je me vautre
Souffle-moi donc l'envie des autres.

Trop nombreux sont ces soirs où le néant s'impose
Où je préfère m'asseoir à défaut d'autre chose
Trop rares sont ces heures où l'on tient son humeur
Dans ces mains enfin capables de rester un peu aimables.

Et souffle, souffle petit vent chaud
Redonne-moi le goût des mots
Dans cette paresse où je me vautre
Souffle-moi donc l'envie des autres.

Et souffle, souffle..."

Instantané d'ailleurs - XXIX

Poitiers (Vienne, Poitou-Charentes, 2005) (c) p.o.v.
[avec quelques textures jégolandiennes]

Dans les couloirs du songe - VIII

(c) p.o.v.

Instantané d'ailleurs - XXVIII

S'il y a un coin à visiter pour ne rien voir c'est l'Île de Sein. Son côté "bout du monde" sec, chauve, plat et bétonné n'a rien pour attirer le touriste... malgré tout il y a "du" touriste sur cette île minuscule, très peu habitée. Il y a du touriste justement pour ce qu'elle représente : un bout du monde petit et peu habité, coupé de la terre, coupé de la facilité, coupé du confort... tout devient difficile là-bas. On vit quasiment sur la base d'une économie de guerre : on n'achète pas la quantité de nourriture que l'on veut, non Madame ! Ne vous avisez pas d'acheter 2 baguettes d'un coup à l'épicerie : le commerçant sait que vous vivez seul et qu'une baguette par jour vous suffira, il a un cahier sur lequel il met une croix en face de votre nom. Il y a un médecin, un facteur, une mini caserne de pompier... les seuls autorisés à se déplacer sur roues car les véhicules motorisés et même les vélos sont interdits sur l'île. Cette âpreté laisse forcément des traces dans le caractère des habitants. Ces insulaires ont la peau dure et ont créé l'histoire des lieux à leur image : courage, abnégation, débrouillardise et dureté. Ainsi l'île de Sein sera un des hauts lieux de la Résistance pendant la IIè Guerre Mondiale puisque tous les hommes en capacité de se battre sont allés rejoindre De Gaulle sans hésiter, le Général réservant ses premières visites symboliques à l'île en guise de remerciement pour ce dévouement sans équivalent ailleurs. Bref, arriver sur cette île (après une traversée qui retourne l'estomac) c'est arriver sur un lieu chargé de tempérament autant que le paysage reste vide, seulement perturbé de pierres, de roches et  de phares. Total, se rendre là-bas c'est côtoyer de la gifle, du buriné, du sec, du compliqué.

En soi, donc, ma photo est collector puisque que j'ai pris en photo un des très très rares vélos autorisés sur l'Île.

 Île de Sein (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

samedi 29 mai 2010

Les divergences de l'Autre - III

On trouve des bêtes étranges dans les forêts parfois...

Merci à Dorio, août 2009 (c) p.o.v.

L'aventure des silhouettes - V

(c) p.o.v.

Les divergences du je - XII

prise en 2005 (c) p.o.v.

L'autre perception - I

Une nouvelle série (roooh, mais il va se calmer, c'est le bordel toutes ses séries ?!!... réponse : non !) qui, cette fois-ci, propose des photos de lieux, de paysages, parfois de personnes, retravaillées avec des effets de flou pour affoler le cerveau. Je ne cherche pas spécialement, je précise, à chaque fois à donner un effet "maquette" (tilt shift pour les puristes) mais juste à poser parfois problème à la perception qu'on devrait avoir normalement des lieux ("c'est pris de près ? c'est pris de loin ? c'est quoi ?"). Rendre le monde différent pour qu'il m'appartienne, une fois de plus.
Le jour où l'on fera le commerce de l'eau, ces gens seront riches...


(c) p.o.v.

Instantané d'ailleurs - XXVII


Un bateau sur la méditerranée (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, juin 2006) (c) p.o.v.

vendredi 28 mai 2010

Instantané grenadin - XVI

Il y a un certain culte du 2 roues en Espagne (et du "moteur" en général) et Granada n'échappe pas à la règle, il faut éviter de traverser les grands axes avec une attitude trop confiante, notamment au moment des heures de pointe... car se faire rouler dessus est parfaitement possible.

 Sur la Gran Vía de Colón à Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) (c) p.o.v.

L'ambiance à vif - IV

(c) p.o.v.

L'inconscient forestier - VI

Forêt près de Chinon (Indre-et-Loire, Centre, novembre 2009)

Instantané d'ailleurs - XXVI

Quelque part perdu entre les Montagnes Noires et Douarnenez, sur la route des vacances, place du co-pilote... un souvenir de ces longues et agréables heures en voiture, plans à la main à chercher le beau coin, le truc spécial. Le flou de bougé est naturel, dû au temps d'exposition pour prendre la photo. Pour le coup, là c'est vraiment un instantané d'ailleurs.
 Sur la route des vacances (Finistère, Bretagne, août 2009) (c) p.o.v.

L'ambiance à vif - III

(c) p.o.v.

Les étendues sous le ciel - V

Sable et eau du Finistère, juillet 2009 (c) p.o.v.

jeudi 27 mai 2010

L'ambiance à vif - II

(c) p.o.v.

Instantané de Touraine - XVII

Extérieurs du Château de Chenonceau, Chenonceaux (Indre-et-Loire, Centre, avril 2009) (c) p.o.v.

"Ouija"

J'adore ce morceau mais il est super dur à traduire car déjà assez incompréhensible dans la langue originale au niveau du sens. Un peu comme pour certains textes de nos nationaux Noir Désir. En plus c'est bourré de jeux de mots... je vois une véritable filiation entre Antonio Luque et Bertand Cantat sur les ambiances, les images, les analogies poétiques et cryptiques.
Ici le narrateur raconte une séance de spiritisme entre amis, les images burlesques qui se mêlent aux souvenirs d'enfance, des vacances d'été en colonie, avec les potes...etc (la piscine, le camping, les matchs de foot sur le toit des immeubles). Il y a un mélange des images qui surgissent de la séance avec la réalité du moment ("ton doigt sur le bord" c'est le doigt sur le bord du verre). Du coup, on a une succession d'images vraiment bizarres même si le narrateur lui-même en rigole. Bref, une chanson surréaliste dont ma traduction fait perdre beaucoup de sa qualité musicale au niveau du texte.


"Toi tu poses le verre, nous on révise les questions
On fera remarquer à tous celui qui veut faire des pièges
Tu as laissé de côté ta veste avec les as dans les manches
Sur tous les plans la partie se terminera en match nul

Sur le trampoline de la piscine abandonnée depuis le mois de juin
Ton cou est le miroir des fées
Que regardes-tu en l'air ? C'est ton index sur le bord ça !
Quinze sorcières surgissent et s'envolent dans les airs

Moi tu ne me convaincs pas,
ça c'était l'escalier,
ça c'était le camping,
la belle-mère qui fait glisser sa langue de feu *

Moi tu ne me convaincs pas,
ça c'était l'escalier,
ça c'était le camping,
la belle-mère qui fait glisser sa langue de feu

C'est le lit en porcelaine de chine,
Sur le toit il y a le gardien de but
C'est le bordel ce rythme effréné, à cause de toutes ces infos !
Une étincelle sur l'oreiller, c'est à cause de ta robe électrostatique
Et avec le soleil c'est le pompon, t'as qu'à essayer !

Et comme preuve tes cheveux se prennent dans les pots de fleurs
Les ombres s'en effrayent
Elle fait rire cette histoire de sorcière qui lave et qui flotte dans l'air

Et comme preuve tes cheveux se prennent dans les pots de fleurs
Les ombres s'en effrayent
Elle fait rire cette histoire de sorcière qui lave et qui flotte dans l'air."

*(jeu de mots avec les langues de belle-mère dans lesquelles on souffle pendant une fête)

Instantané d'ailleurs - XXV

Rue Pacho à Nice (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, juin 2006) (c) p.o.v.

Les divergences du je - XI

Pour cet autoportrait, on peut dire que j'ai tenté un truc !
Photo de base prise en septembre 2008 (c) p.o.v.

Instantané d'ailleurs - XXIV

La preuve que l'ailleurs n'est pas toujours en Bretagne, voici une photo prise en Creuse.

Quelque part non loin de Dun-le-Palestel je crois (Creuse, Limousin, novembre 2008) (c) p.o.v.

mercredi 26 mai 2010

Dans les couloirs du songe - VII

Je sais, ça fait beaucoup d'articles depuis ce matin...
(c) p.o.v.

"Evolution"


"Rien de ce qui existe ici ne te plait
Tu cherches une vie extraterrestre ?
Dans mon vaisseau j'ai de la place, allons-y !
Nous n'allons nulle part.

Évolution, évolution

Depuis que tu es toute petite tu as toujours aimé
écouter comment ton moteur grinçait
Emmène-moi avec toi, sors moi d'ici
Que je m'écrase si je suis heureux

Évolution, évolution

C'est une bête bizarre, elle change de couleur
Sa tête se tord dans tous les sens, c'est un cyclone
Mais s'il me dit "viens" et "allons-y !" :
toi et moi jusqu'au bout du monde

Évolution, évolution."

Suite à l'écoute de la reprise de Nada Surf de ce morceau (qui a repris une graphie espagnole, là où le groupe original a gardé le titre en anglais), j'ai retrouvé l'original que j'avais en mp3 par les cultes indés espagnols de chez Mercromina, version aussi présente sur Deezer. Un morceau étrange qui fait vraisemblablement allusion à l'attirance pour les drogues métaphorisée sous forme d'une fuite dans un vaisseau spatial pour fuir le monde et ses soucis. Sujet de choix du rock.

Les locutions végétales - VI

(c) p.o.v.

Instantané grenadin - XV

Un des moments simples et sympathiques de la vie... une balade sous un grand beau temps andalou mais pas trop chaud (on dépassait quand-même les 20°C en février), l'appareil-photo prêt à dégainer au cas où. Et le cas est arrivé. Je descendais du quartier du Sacromonte à Granada, ce quartier est la vieille ville gitane à l'intérieur de la ville, un peu en extension du quartier de l'Albaicín (quartier musulman). On y trouve des maisons "cuevas" (grottes) creusées directement dans la roche dans lesquelles habitent des gitans "pur jus", ceux des films... j'étais moi-même surpris de naviguer en plein cliché qui n'en était plus un pour devenir réalité culturelle. Des adultes jouaient de la guitare assis sur le muret de leurs maisons, les gamins à la peau mate couraient autour de moi, d'autres zyeutaient mon allure nonchalante et mon Canon, d'autres demandaient de l'argent pensant que j'étais un de ces touristes aisés... à un moment un peu énervé d'être sans cesse sollicité, j'ai lancé  à un gamin : "tío, ya sé que tengo la cámara pero no me comas el coco, que no soy tan rico como esos turistas que vienen por aquí" ("mon bonhomme, je sais bien que j'ai un appareil-photo mais ne me prends pas la tête, je suis pas aussi riche que les touristes qui viennent par ici"). Surpris que je parle pas trop mal espagnol, il m'a lâché la grappe ! Le Sacromonte est magnifique, une sorte de désordre blanc taillé dans la colline aux formes organiques, aux rues pentues comme celle où j'ai rencontrée ce chat. Il n'est pas recommandé de parcourir le Sacromonte seul après 22h, c'est su de tous, de tous les grenadins car parfois l'ambiance est un peu chaude paraît-il. C'est également le quartier "flamenco" - forcément - de Granada, de nombreux spectacles y sont joués tous les soirs à la fois pour attirer le touriste mais également pour faire perdurer la tradition, bien que selon moi Granada ne soit pas la ville du flamenco à proprement parler (à côté de Sevilla c'est light !)... mais, hey, on est quand-même en Andalousie hein et il y a des quartiers gitans partout !

Un chat pressé dans une des rues du Sacromonte à Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) (c) p.o.v.

Instantané brennou (et presque) - IX

Etang du Bouchet (Indre, Centre, janvier 2008) (c) p.o.v.

Courrier perso



"Salut toi !
j'ai eu ton msg, ne t'inquiète pas je ne prends évidemment pas mal le fait que le téléphone soit pour toi en ce moment un moyen de communication angoissant et je pense même générateur de frustration en un sens. Tu peux m'écrire si tu préfères...
J'espère que le week end en Corrèze t'a plu ! J'y vais ce week end pour la fête des mères, en + ça fait un petit moment que j'ai pas vu X.
Ce week end Y était là mais j'ai étais malade comme un vieux chien ( rhinopharyngite + allergie on sait toujours pas à quoi !! ) mais ça commence à aller mieux ( normal quand on boss on est pas malade !) ; tant mieux parce qu'avec la dose de connerie qu'on les 3è en ce moment, fo avoir la patate !! je les supporte plus !
je vais à la danse africaine, on danse le 4 juin à Versailles, donc la pression ! n'hésite pas, je suis là.
je t'embrasse fort

____

Pas capable d'envoyer une réponse digne de ce nom, déjà pas capable de prendre le téléphone, de répondre aux coups de fil... moi-même je me dis que je suis incompréhensible.

Instantané d'ailleurs - XXIII

Marée basse, puanteur. Penmarc'h (prononcer "Pènemarr") ou la ville-schlingo... :-)

Penmarc'h (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

Les divergences de l'Autre - II

Merci à Dorio, 2006, (c) p.o.v.

mardi 25 mai 2010

L'ambiance à vif - I

Cette série sera consacrée à des photos qui mettent en scène une ambiance particulière qui ne relève pas de l'onirisme mais de moments "comme ça", de "sensations", de trucs pris sur l'instant. Cela peut ressembler certes à une série "fourre-tout" car il y sera question de lieux, paysages, objets...etc. Mais cela ne cadre pas avec mes "Instantanés" ou autres séries, c'est "à part". Certains lieux seront reconnaissables, pour d'autres on se demandera "où c'est ?", je n'indiquerai pas où la photo a été prise, volontairement... le but n'étant pas "descriptif" pour ces images.

(c) p.o.v.

Instantané d'ailleurs - XXII

Non loin de Quimper, dans les Vire-Court, sur le rocher "Saut de la Pucelle", on surplombe le fleuve Odet... il suffit d'un peu d'imagination pour s'inventer quelques légendes étranges et moi d'essayer de les retranscrire dans une image.

L'Odet vu depuis le "Saut de la Pucelle" près de Quimper (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

L'art de la joie - VI

Il y avait ce duo rigolo d'acrobates sur monocycles, peut-être davantage doué en comédie qu'en pirouettes. Ce moment-là était un régal pour les petits (pour les grands aussi) car le show était bien pensé, très dynamique et interactif. Ici, Monsieur Wheeling en train de feindre une terrible douleur après une (fausse) chute, poussant de très sonores "aïe, aïe, aïe !!!"

Festival d'Arts de Rue à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire, Centre, juin 2009) (c) p.o.v.

Les divergences du je - X

Nouvel autoportrait. On voit pas trop ma crinière, mais on la devine. Prise aujourd'hui. Autres autoportraits > ici

25 mai 2010 (c) 2010

"Pures heures"



"A l'instant me reviennent d'anciennes pures heures
C'est une madeleine que je croque en plein cœur
Je ne suis plus obsédé par le bonheur
De cette tyrannie qui cause malheur !

J'ai tiré les leçons de la vraie solitude
Tenté de rester cohérent dans mon attitude.

All is nice for all of you
Sans savoir si le ciel se voile
Je veux vous voir saoulés
All is nice, all of you
Sans savoir si le ciel se voile
Je veux vous voir sous les étoiles.

Je traverse des espaces de liberté, différent
Dans des états seconds ou non : c'est selon !
Sur les bouts de verres d'un moral cassé je traîne des pieds
Sur le fond de mer un arsenal de questions salées.

J'ai tiré les leçons de la vraie solitude
Tenté de rester cohérent dans mon attitude.

All is nice for all of you
Sans savoir si le ciel se voile
Je veux vous voir saoulés
All is nice, all of you
Sans savoir si le ciel se voile
Je veux vous voir sous les étoiles"


Cette chanson est tirée du meilleur album, selon moi (et je suis le seul à penser ça parmi les fans du groupe, mais j'suis pas fan donc...), de Mass Hysteria, album boudé par la fanbase car "pas assez bourrin" (on croit rêver devant de tels critères décisifs, en plus c'est loin d'être un album de berceuses !). A la sortie de l'album je trouvais que le groupe avait pourtant corrigé ses majeurs défauts. Enfin les paroles étaient vraiment bien écrites, sincères, et pas juste honteuses puis la musique gardait une rage mais avec une touche d'émotion  ; de plus, on sentait que Mouss' (le chanteur, très sympa au demeurant, je lui avais filé un Efferalgan une fois dans le bar d'une salle où il passait en concert... oui je connais les stars... un jour j'vous expliquerai comment je me suis fais traité, avec un pote, d'"enculé" par la bassiste du groupe Eiffel) se laissait aller à un peu d'intime, de retenue, de réflexion, aidé parfois par la plume de son copain Christophe Miossec. C'était ce que l'on appelle le fameux "album de la maturité"... seulement la maturité ça passe pas quand son public est majoritairement composé d'ados en quête de rébellion contre papa ou de jeunes adultes un peu restés au stade antérieur du développement personnel à penser que faire plus de bruit est être plus entendu et plus "trangressif" (né au logisme pratique, Sébastien) J'allais aux tous premiers concerts du groupe mais j'avais 17 balais... j'ai évolué (enfin j'crois) et je me réjouissais de l'évolution du groupe mais bon "les p'tits metalleux méchants" rebelles qui portent des t-shirts à 30 euros n'ont pas aimé... du coup le groupe est revenu à des choses plus directes, plus dans ce que voulaient les fans. J'imagine à quel point ça doit être frustrant pour un artiste de ne plus s'autoriser l'évolution juste pour plaire aux fans et, par extension, à sa maison de disques. Alors après tout, tant mieux pour les mômes et tant pis pour moi ! ;-)

Instantané d'ailleurs - XXI

Au nord de Cancale, ça...

Pointe du Grouin (Ille-et-Vilaine, Bretagne, août 2008) (c) p.o.v.

Putain de Mexique !

Pour plein de raisons persos, j'adore et je déteste ce pays. Voilà, c'est dit.

Au milieu du drapeau on distingue un aigle posé sur un cactus et qui tient un serpent en son bec. C'est l'illustration de la légende, du mythe fondateur, issue du peuple aztèque. En effet,  pour raccourcir un peu et de manière horrible que ça en deviendrait presque inexact, les Aztèques étaient un peuple errant, chassé, qui ne pourraient - selon leurs textes sacrés - s'installer dans des terres au beau milieu desquelles ils distingueraient un aigle perché sur un cactus avec un serpent dans son bec. Un jour les Aztèques,  perdus dans leur errance en plein milieu d'un marécage, ont reconnu le signe des dieux ! C'est en ces terres inhospitalières qu'ils devraient donc s'établir. Tenochtitlán (ou  Mexico-Tenochtitlán car une polémique dit qu'en fait la ville avait un nom double) la future "capitale" du peuple aztèque (et actuelle ville de Mexico), a donc été construite sur des terres gorgées d'eau, carrément sur un lac (le lac Texcoco). Les astucieux "ingénieurs" de l'époque ont déployé des trésors d'invention pour créer tout un réseau de canalisations qui allait alimenter la cité en eau, pour l'usage domestique de ses habitants et  pour les besoins agricoles...

lundi 24 mai 2010

Des idées mises en boîte - III

"[...] d'abord je ne suis rien. Quand j'ai eu la faculté de me battre la bataille était finie. Quand j'ai eu conscience de moi et de ma vie c'en était déjà décidé : la bataille ne se situe pas dans le temps elle est le temps, c'est-à-dire une chose sur laquelle on est toujours en retard. J'avance en me sachant en retard, je repousse l'échéance car tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir même si l'espoir me parait être une drôle de danse. Il arrive un point où tu ne peux plus faire marche arrière sans renier ce qui t'a forgé ça fait partie des trucs à piger vite avant que les autres en profitent ou te protègent des erreurs que tu pourrais commettre. Ils disent n'importe quoi... et tant qu'ils le pourront ils diront n'importe quoi ! Jusqu'à ce que la leçon rentre... je te jure qu'y en a un paquet qui attendent que ça et si c'est pas toi ce sera un autre ! [...] Et puis je pensais que demain serait le contraire d'aujourd'hui et c'étaient des conneries. Demain c'est un poster aux chiottes, je l'ai compris. Demain c'est du parfum sur des croûtes. Demain c'est parler de cailloux lancés dans un lac et de l'horreur qui est belle, de l'horreur qui est vraie."
 (c) p.o.v.

L'aventure des silhouettes - IV

(c) p.o.v.

Instantané brennou (et presque) - VIII


Etang de La Gabrière (Indre, Centre, février 2008) (c) p.o.v.

"Je ne veux pas te faire de mal"


"Je ne retrouve pas mon chemin
Ma vue est, oh, si floue
J'aurais aimé retrouver ce jour
Où je ne connaissais même pas un seul mot

Je ne veux pas te faire de mal
Pas à chaque fois, non,
J'ai juste l'impression de te faire du mal
A chaque fois.

J'aimerais que tu sois... quel est son nom déjà ?
Et moi être King Kong
Mais le refrain était à peu près le même
Chaque fois que j'écrivais cette chanson

Je ne veux pas te faire de mal
Pas à chaque fois, non,
J'ai juste l'impression de te faire du mal
J'ai juste l'impression de te faire du mal
A chaque fois

J'ai commencé ce cours de perversion
Et maintenant nous tombons en morceaux dans ce manque de gravité

Mon cœur n'est qu'un muscle dans une cavité
Mais ça fait si mal
Et j'essaye de dire que je suis complètement aveugle

Je ne veux pas te faire de mal
Pas à chaque fois, non,
J'ai juste l'impression de te faire du mal
A chaque fois

Je ne veux pas te faire de mal
Pas à chaque fois, non,
J'ai juste l'impression de te faire du mal
J'ai juste l'impression de te faire du mal
A chaque fois."

Instantané d'ailleurs - XX

Le Cap Fréhel (d'où la chanteuse à tiré son nom) est le "truc", le lieu, à voir en Bretagne (avec donc, personnellement, la Pointe du Van). Je ne vais pas en parler sur 3 paragraphes, vous n'avez qu'à y aller au lieu d'économiser bêtement vos quelques deniers pour essayer un jour d'aller en Islande, ou construire des yourtes bios en Mongolie. C'est pas cher, les Bretons sont sympas, pas mongols, et ne parlent pas islandais. Spéciale dédicace à la dame de la brousse.

Le Cap Fréhel (Côtes-d'Armor, Bretagne, août 2008) (c) p.o.v.

Instantané grenadin - XIV

Ici c'est la Calle San Jerónimo, une longue rue en plein centre-ville de Granada, elle relie quelques quartiers historiques (notamment celui de la fac de droit) à la partie un peu plus moderne desservie notamment par la Gran Vía de Colón qui lui est perpendiculaire. C'est une des rues que j'ai le plus parcourues durant mon séjour là-bas.

Calle San Jerónimo à Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) (c) p.o.v.

dimanche 23 mai 2010

Instantané de Touraine - XVI

Attelages dans les extérieurs du Château d'Ussé.
Extérieurs du Château d'Ussé à Rigny-Ussé (Indre-et-Loire, Centre, juillet 2009) (c) p.o.v.

Instantané d'ailleurs - XIX

Petite armée de plongeurs apprentis non loin de Concarneau (que l'on aperçoit en face)

Non loin de Concarneau (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

samedi 22 mai 2010

"Monde"


"Il y a eu un moment où mon monde a été capable
D'être 100 jours sans tourner,
Sans bouger

Dans cette quiétude,
Il est resté comme ça
Sans avancer

Et cependant
Je sais qu'en redémarrant il est parti à 100 à l'heure
Et que maintenant personne ne pourra l'arrêter
Autant qu'on puisse essayer, non

Non, pas même si tu m'envoies un missile
Avec un rayon paralysant
Pas même si arrive une ère glaciale

On dit que l'amour
Peut te détruire
Mais il peut aussi recoller
Les morceaux cassés

Il se peut cette fois-ci que
Mon monde puisse rester
A faire des tours infinis sans s'arrêter
Il faut que ça continue comme ça

Parce que là c'est mon moment
Et toi tu ne peux rien faire maintenant
Pour l'arrêter

Je sais qu'en redémarrant il est parti à 100 à l'heure
Et que maintenant personne ne pourra l'arrêter
Autant qu'on puisse essayer, non

Non, pas même si tu m'envoies un missile
Avec un rayon paralysant
Pas même si arrivait une ère glaciale
Pas même si tu voyais éclater la Terre."

Instantané d'ailleurs - XVIII

Le "Beg ar Van", la Pointe du Van, est probablement une des plus belles balades que j'ai faites en Bretagne, un des endroits les plus somptueux (avec le Cap Fréhel) où tout sent l'ailleurs. Vraiment tous les points de vue là-bas prennent la gorge à vos yeux. Oubliez la Pointe du Raz et allez passer un peu de temps sur cette pointe fabuleuse si vous deviez avoir un choix à faire (de plus le parking est gratuit là...).

La chapelle Saint-They sur la Pointe du Van (Finistère, Bretagne, juillet 2009) (c) p.o.v.

Instantané sévillan - VI

Le Paseo de Cristóbal Colón, et plus généralement le quartier d'El Arenal, est un lieu de passage très goûté des touristes et des habitants. C'est une longue "promenade" (au sens urbain du terme, au sens "avenue") qui court le long du Guadalquivir. En suivant cette route on peut passer devant la Plaza de toros ou la fameuse Torre del Oro (à droite sur la photo) qui était une tour de guet du temps de la domination musulmane. Elle était quasiment recouverte entièrement de tuiles dorées (faite de chaux et de paille pressée) qui se reflétaient harmonieusement dans le fleuve, donnant un éclat spécial aux lieux. Pour la photo j'ai choisi un traitement "à l'ancienne", quasi 70's... il faisait tellement chaud ce jour-là que forcément rouge, orange, jaune me sont venus inconsciemment en tête !

Paseo de Cristóbal Colón et la Torre del Oro à Sevilla (Espagne, Andalousie, avril 2008) (c) p.o.v.

Instantané de Touraine - XV

Il est presque 2h30 du mat', ça serait bien d'aller se coucher... un petit tour dans les jardins d'un château connu pour aider à s'endormir...
Jardin du Château de Chenonceau (Indre-et-Loire, Centre, avril 2009) (c) p.o.v.