lundi 25 octobre 2010

Spain

Un titre langoureux (raccord avec ma biographie actuelle) du dernier album en date des italo-japonais (de New York) de chez Blonde Redhead. Le dernier album ("Penny Sparkle") regorge de ces morceaux sophistiqués, élégants et oniriques qui sont la marque de fabrique du groupe depuis quelques années déjà.

dimanche 24 octobre 2010

Les divergences de l'Autre - XII

Je viens de retrouver celle-ci cher lecteur assidu, t'es beau dans ta capuche ! (Je n'ai pas oublié pour Gilles, juste pas le temps de traiter... encore !)
Rodolphe, 2006 © p.o.v.

Broken bones

Du groupe américain Seam (je ne sais pas s'ils ont des connexions avec Charlélie Couture)...

mercredi 20 octobre 2010

Il va bien falloir y retourner...

...chez le médecin probablement parce que je termine ma quatrième semaine de suite malade, mais surtout je veux reparler de retourner en Andalucía ! Je sais que je fais une fixette mais encore une fois je ne connais personne revenu indemne de là-bas !

Oui, parce que, allez je vous le dis, le but non avoué de mon arrivée en Espagne est  - à moyen ou long terme - arriver à m'installer là-bas, d'ici 10 ans ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas trop comment, en passant des concours, en trouvant un poste similaire à celui que j'ai à Huesca mais ça n'y coupera pas, un jour ou l'autre. Je laisse les délires de Mongolie, Islande et autre Québec tant à la mode aux autres... moi je ne suis pas loin de mon paradis, c'est d'ailleurs frustrant. Et cette année, je me demande comment je vais y aller avec une semaine de vacances entre janvier et juin (et hors de question de se cramer la tête en juillet/août là-bas). Donc ça peut être qu'à Pâques, or à Pâques là-bas c'est blindé... va falloir être malin. Et je ne peux pas y aller juste un week-end, c'est quand-même assez loin de chez moi... arf... allez, encore une p'tite vidéo pour vous faire saliver et vous montrer une fois de plus la richesse, la variété de cette fabuleuse région. Quelqu'un pour m'accompagner ? De toute façon je m'en fous, ça c'est vraiment l'endroit où je peux aller tout seul sans état d'âme !

mardi 19 octobre 2010

Ce qui va me manquer - II

Episode II : Le système de santé français.

(épisode I > les pâtisseries)

Alors ça, fatalement, je ne pouvais pas le savoir avant d'avoir testé le système espagnol. Je suis déjà allé en Espagne sur de plus ou moins longues périodes auparavant mais j'avais eu la chance de ne jamais y tomber malade. Mais là vu que ça fait genre 30 jours que je suis malade, je n'avais pas le choix... notamment parce que ce lundi, hier, j'ai juste pas pu aller bosser : la tête comme dans une machine à laver, une toux de tuberculeux, un nez de troll. Donc il me fallait "tester" la chose. J'avais entendu parler du phénomène, c'est donc avec prudence et circonspection que je me suis lancé à l'aventure. Je vous rappelle que dès août j'avais reçu mon numéro espagnol de sécu sociale ce qui de facto voulait dire que j'étais assuré social dans le pays et je m'imaginais que ça pouvait éventuellement suffire.


PHASE 1 : l'administratif

Comment ça fonctionne en Espagne ? C'est très différent de la France, ça se rapproche (je pense) du système allemand. A savoir qu'en fonction de notre adresse nous est attribué "un centro de salud" (= une maison médicale) dans lequel nous sommes obligés de nous rendre en cas de coup de moins bien. A la suite de quoi nous est proposée une liste de médecins du centro dans laquelle on doit piocher un nom de médecin au hasard, médecin qui sera alors notre médecin référent pour toute la période où l'on dépendra du centro. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a "adopté" un médecin on ne peut pas en changer, c'est notre médecin à nous et on ne peut pas se permettre la fantaisie - pas même à Noël, ni pour le 1er avril - d'en voir un autre. Les médecins espagnols ne font pas de visite, c'est donc à nous de nous déplacer quelle que soit la chose dont on peut souffrir. Si on ne peut vraiment pas se bouger il faut appeler les urgences.

La tête dans le sac, ce lundi je me décide de me rendre à la sécu pour faire mon changement d'adresse (j'avais gardé celle du camping...) afin de palier à tout problème et de savoir de quel centro de salud je dépends et pour solliciter une "tarjeta sanitaria" (ce qui correspond à la carte vitale en France). Les changements faits je me rends confiant à mon centro de salud avec les papiers de la sécu en l'espoir d'avoir assez vite un rendez-vous car j'étais exténué. J'arrive dans ce "machin" et j'ai l'impression d'entrer dans le hall d'accueil d'un concessionnaire Peugeot, avec 4 secrétaires qui tapotent sur des ordis, qui répondent à 5 coups de fil à la fois, le tout sur 5 m² de surface. Ce qui m'indique que je suis bien dans une maison médicale c'est que je suis le seul jeune dans les lieux : la population qui m'entoure a 88 ans en moyenne, boite et crache des glaires sonores ibériques. Et là, chaque fois que je croise un vieil espagnol dans ma tête je me demande toujours "alors, l'était franquiste ou pas celui-là ?". Hé, hé, oui je suis con. Bref, après que Papy Rodríguez ou Mamy García ont parlé de leur patte folle ou de leur bru qui souffre de mauvaise haleine est venu mon tour.

Là j'explique à une petite rondouillette secrétaire mais aux jolis yeux que je débarque, que je sollicite une "tarjeta sanitaria" et que surtout j'ai besoin d'un rendez-vous avec un médecin. Déjà elle fait la gueule car elle sait qu'elle va devoir faire des papiers quand soudain elle me sort "¿ tienes el empadronamiento ?" (="tu as l'empadronamiento ?")... huh ? C'est quoi ça el "empadronamiento"? Je lui demande si c'est absolument nécessaire pour avoir un rendez-vous alors elle prend un air grave et interloqué à la fois (pas facile à reproduire) et insiste "necesito el empadronamiento para pedir la tarjeta" (="j'ai besoin de l'empadronamiento pour faire une demande de carte"). Euh... je lui redemande si c'est absolument nécessaire pour me présenter un médecin parce que là j'allais un peu crever et que j'étais fatigué. Elle me fait, déjà agacée : "¡ sube al ayuntamiento y te darán el empadronamiento !" (="monte à la mairie et ils te donneront l'empadronamiento"). Là je lui explique qu'étant malade c'est un peu chaud pour moi de faire des démarches administratives car je suis fatigué, j'ai besoin d'un médecin. Rien à secouer, elle ne m'écoute plus car je n'ai pas l'"empadronamiento" voyons !
Mairie de Huesca

Complètement nase, à pied, je monte à la mairie pour avoir ce fichu "empadronamiento" qui pourrait juste me sauver un peu la vie ou du moins me la prolonger. "Monter à la mairie", c'est la juste expression... puisque pour aller à la mairie de Huesca on n'a pas d'autre choix que de se farcir à pieds une côte à 30%, bien raide, plutôt longue... quand on est malade, c'est sensass' ! Résultat en haut de la "colline" j'ai dû m'arrêter 5 bonnes minutes pour reprendre mon souffle. J'arrive au bureau en charge des "empadronamientos", la dame me dit "ok, on te fait ça". Elle démarre la procédure et me demande "¿ tienes algún contrato de arrendamiento que pueda justificar la dirección del domicilio ?" (= "tu as un contrat qui puisse justifier l'adresse de ton domicile ?". Euh... je ne pars pas au centro de salud à la base avec mon contrat de location, en tout cas pas ce matin-là car je ne savais pas qu'il fallait ce putain d'"empadronamiento". Résultat je suis monté pour rien à la mairie, il leur faut mon contrat de location. A peu près moitié-mort mais secoué par l'énergie d'une saine colère qui me montait chaudement au corps comme le plus vif des désirs, je redescends de la mairie, me tape 1,5 km à pied jusqu'à ma voiture pour retourner chez moi et prendre mon contrat de location. Je retourne en ville, me refarcis la côte, retourne au bureau et enfin on me donne ce putain de merde de "empadronamiento" qui est en fait une sorte de preuve de recensement de la ville qui prouve que j'habite bien là où j'habite et que je dépends donc bien du centro de salud dont je dépends. Cela me permet aussi de m'inscrire sur les listes électorales puisque - par exemple - en Espagne les étrangers peuvent voter pour les municipales.

Bien cramé, bien en colère mais content d'avoir le précieux sésame, il est 12h10 (je rappelle que je suis parti malade comme un chien de chez moi vers les 9h) quand je retourne enfin au centro de salud revoir ma copine obsédée de l'"empadronamiento". Avant moi elle s'occupe d'une bolivienne ou colombienne qui manifestement parle moins bien espagnol que moi parce qu'on lui répète tout 4 fois, ce qui fait que j'attends 20 minutes. Quand tout à coup une vieille essaye de me sucrer ma place, comme ça, sans l'air d'y toucher. P'tain, je lui ai gueulé dessus en lui faisant voir que je n'avais pas attendu 20 minutes pour me faire sucrer ma place. Bref... enfin me voilà avec tous les papiers, on va enfin pouvoir solliciter un "tarjeta sanitaria" et surtout me donner un rendez-vous. Ma pote secrétaire s'y met, remplit une fiche dans son ordi et me fait "¿ tienes el D.N.I. ?" (= "t'as un numéro de carte d'identité ?"). Oui, je l'ai, je lui file ma carte française, ça l'affole... du coup je lui donne mon N.I.E. (mon numéro d'identification comme étranger, qui sert pour toutes les démarches), je vois son visage s'éclairer et moi je sens le bout du tunnel quand tout à coup elle me demande "¿ tienes el original de la tarjeta de residente ?" (= "tu as l'original de ta carte de résident ?"). Cette carte est en fait un papier vert que la police nous donne quand elle nous attribue le N.I.E., rappelez-vous j'ai fait ça en août. Évidemment je ne l'avais pas sur moi, quand on a le numéro ça suffit en général mais pas là. J'ai senti le coup qu'il fallait que je retourne chez moi chercher le papier... là j'ai carrément dit à la gonzesse "en gros, vous ne voulez pas que je me soigne, soyez honnête ! Je suis malade comme un chien, vous m'envoyez faire des démarches, vous me demandez un nouveau papier à chaque fois, vous attendez que je meure pour être tranquille..." Et je commence à gueuler dans le mini-hall. Tout le monde me regarde, la secrétaire reste interdite et presque outrée.

Mais heureusement pour moi, parmi les secrétaires j'en reconnais une qui se trouve être la mère d'un de mes élèves. Elle me reconnaît aussi, je lui fais "¿ Eres la mamá de Daniel, no ?" (="Tu es la maman de Daniel, non ?"). Et là grand sourire, elle vient vers moi, sa collègue lui explique qu'il lui manque des papiers et elle lui dit qu'elle va s'occuper de moi. Résultat plus besoin de papiers, ni rien, ni que dalle. En deux minutes elle me sort un papier qui fait office de carte temporaire et elle me donne un rendez-vous avec un médecin. P'tain, si j'étais tombé sur elle dès le début ! Je peux vous dire que ça sert d'être reconnue par les mamans des élèves ça accélère tout !

PHASE 2 : la "médecine"

J'ai de la chance, il est 12h45 quand les papiers sont finis et j'ai pris un rendez-vous à 13h10 avec la doctoresse Bara, qui sera donc mon médecin attitré tant que je change pas d'adresse. Le temps de me trouver un casse-dalle et hop, à mon rendez-vous pour enfin espérer me soigner. J'arrive ponctuellement à 13h10, m'enfile les 4 étages pour attendre mon tour avec le médecin. La salle d'attente est blindée même si elle sert pour 4 médecins, je me dis que je risque d'attendre un peu, genre 20/30 minutes. Raté ! Ce n'est qu'à 14h25 que je passe avec le médecin, soit un petit retard de 1h15. On va pas s'affoler car la matinée s'est bien passée, hein ! J'entre dans le bureau de madame Bara, je m'asseois avec les yeux rouges, les cheveux en bataille, le teint blanc et je tousse à peu près 10 fois à la tronche du médecin qui tapote sur son ordi et me dit "Dime" (="dis-moi"). Ouh la ! Je viens de lui cracher un demi-poumon au nez, j'ai une tête de Frankenstein trisomique et un regard de lapin en phase terminale de myxomatose et elle veut jouer aux devinettes. J'ai eu envie de lui dire "je suis le réparateur de pendule, la vôtre est cassée à ce qu'il paraît". Puis finalement je me suis contenté d'un étonnant "ben, je suis malade, je suis très enrhumé, je tousse et je suis fatigué". Et elle elle commence à me poser des questions façon sketch de Roland Magdane "vous toussez gras ?", "ça remonte par le nez ?", "ça descend dans la bouche ?", "vous aimez l'art folklorique hongrois ?". A un moment je me suis dit que sa blouse blanche devait quand-même signifier qu'elle était médecin mais j'ai eu un doute. Je n'ai pas vu l'ombre d'un stéthoscope ni entendu le "crac" du velcro d'un tensiomètre. Les médecins espagnols ne vous examinent pas, non, c'est sale ! Ils vous font un interrogatoire de deux minutes et pondent une ordonnance. Plutôt cool comme job. Elle n'a pas jugé utile d'écouter mes poumons, de savoir si j'étais vraiment fatigué en prenant ma tension : les trucs de base quoi. Non, non, ça ça doit être pour les fous. J'imagine que quand ils sont obligés de faire un toucher rectal ils se prennent genre 15 ans de psychothérapie après. Là, c'est de la médecine d'intuition, tout est dans le feeling, c'est l'art de la distance. Mais je n'ai pas à me plaindre, j'ai deux kilos de paracétamol en plus chez moi à entasser dans mes placards déjà bien fournis. C'était génial. Quand je lui ai dit "vous savez je bosse avec des petits, je vais être flagada si j'ai pas un truc qui me secoue", elle m'a dit "ah ben oui, c'est normal d'être fatigué avec un gros rhume, ça va pas aller bien tout de suite". Au revoir. Ben, ça valait le coup d'attendre 1h15 et de me taper la matinée avant. Du coup, je me suis dit qu'avant que j'y retourne faudra vraiment que je me sois coupé un bras ou que j'aie des pustules jaune fluo sur les joues... parce que me soigner avec les médecins "mentalistes" espagnols, ça je sais pas si ça vaut la peine. Putain, ça va pas toujours être drôle !

lundi 18 octobre 2010

Sand

Quelle voix ! J'en ai toujours les poils qui se hérissent.

dimanche 17 octobre 2010

Instantané d'Aragón - VI

Nous revoilà à Zaragoza, capitale de la Communauté Autonome d'Aragon. Ici c'est le Paseo de la Independencia, la principale avenue de la ville. Ce sont un peu les mini-Champs-Élysées du coin, une longue promenade avec des commerces un peu partout. Elle relie la partie moderne de la ville au centre un peu plus historique. Mais il ne faut pas se méprendre. Après un premier voyage là-bas pour être sincère je dois reconnaître que j'ai été relativement déçu par la ville. Elle a très peu d'attrait historique en termes de monuments par exemple. Hormis l'imposante et magnifique basilique, on ne trouve pas tellement de choses à se mettre sous les yeux. Bon, je n'y suis allé qu'une fois et je sais qu'un jour ne suffit pas pour dénicher les trésors d'une ville de cette taille mais, justement, le problème c'est qu'il faut les chercher. Je ne dirais pas que c'est une ville sans âme mais l'on sent que c'est une cité qui s'est construite à coups d'immeubles sans saveur et de longues rues grises. D'ailleurs beaucoup de gens d'Aragón, du moins ceux que je connais, n'aiment pas spécialement la ville non plus, si ce n'est pour aller y faire des courses (car là, on trouve tout !). De plus, il souffle un vent continuel le "cierzo", un vent sec et froid de nord-ouest, qui envoie des rafales un peu pénibles bien que rafraichissantes. Bref, je me dois de retourner là-bas pour nuancer le propos ! 

jeudi 7 octobre 2010

Le sommeil



Ça doit être pour les gens bien. Il est 4h25 du mat', j'embauche à 9h j'ai toujours pas fermé l'œil. Ça m'arrive très régulièrement encore et j'arrive parfois au travail avec une tronche de 15 mètres de long, les yeux explosés. Le pire c'est que je ne veux ni ne peux expliquer à qui que ce soit de mes collègues pourquoi parfois j'ai du mal à trouver le sommeil. En fait, on appelle ça des séquelles... j'ai bien encore souvent mes jours, et du coup mes nuits, pollués par les fantômes de l'an passé ; ça me fait réveiller en sursaut, je cauchemarde, je me repasse bien involontairement des "passages" assez durs des derniers mois. Ma tête n'est pas nettoyée et ça m'agace même si je suis bien mieux qu'il y a quelques mois. J'ai d'autres parties de moi qui rôdent encore et m'empoisonnent.

dimanche 3 octobre 2010

Instantané grenadin - XLIII

Envoi simultané sur le blog et DA. Jean-Claude Dusse était de passage à Granada... :-))
 Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

samedi 2 octobre 2010

Les divergences du je - XXVI

Cet autoportrait date d'à peu près un an. J'étais bien moins épais (et moins chevelu) qu'aujourd'hui. C'était pendant un de mes très rares moments de calme, de mise de côté de mes "terreurs" personnelles. Je visitais le château de Langeais avec une amie, une des deux seules personnes à être venue me voir sur Tours en 12 mois... un pote une fois m'avait dit, à la période où j'allais mal et que je faisais comprendre que ça me ferait plaisir de voir une personne faire l'effort de venir vers moi : "Qu'est-ce que j'irais faire à Tours ?". Assez dur à entendre sur le moment, destructeur même. Mais bon, il paraît qu'il faut oublier tout ça. Si quelqu'un a une formule magique pour effacer les mauvais souvenirs, qu'on me la donne. :-)
 Langeais (Indre-et-Loire, Centre, octobre 2009) © p.o.v.

La rade

J'aime assez la facette rock de Yann Tiersen, preuve qu'il ne se contente pas de compos piano/cordes.

Yann Tiersen - La rade
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Ah, mais je voudrais bien en faire des photos ! Mais...

Oui, alors qu'est-ce qui m'en empêche ?




Trop de boulot  ?                                  OUI [  ]    NON [X]

Trop de vie sociale ?                             OUI [  ]    NON [X]

Trop de ménage ?                                 OUI [  ]    NON [X]

J'ai cassé mon appareil ?                        OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu aveugle ?                        OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu sourd ?                           OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu te dire que je m'en vais ?  OUI [  ]    NON [X]

Arf...




Non, je ne prends pas de photo tout simplement parce que ça fait pas loin de 2 semaines que je suis malade et que je consacre mon temps libre à me reposer... les derniers jours sont devenus plus hardcore, je tousse, je n'ai plus de voix, sueurs froides, frissons... etc. Je bois des litres de sirop, me shoote au paracétamol et, comme Rachida Dati, je suce tout ce que je peux sucer sans avoir honte de le dire (moi je parle de pastille pour la gorge). Les 2 derniers jours au boulot les gamins ont certainement pensé que je leur faisais des imitations d'animaux quand je parlais. Je crois même avoir discerné çà et là quelques traits d'effroi dans le regard de certains. Hier, je l'ai quasiment fait version muette sauf qu'il n'y avait ni panneau ni musique de piano-bar pour m'accompagner. Il en est ainsi du monde de la maternelle pour les nouveaux arrivants : tu choppes en effet tout ce qui traine. Je devais me douter qu'après le festival de la morve de la semaine précédente dans tous les appendices nasaux de mes petits costauds ibères j'allais passer par une période de "création expectorale". Ben ça loupe pas, hein. Là où je suis héroïque c'est que je suis allé tout de même au travail bien que, donc, vendredi ait été un festival du n'importe quoi : vas-y que je me trompe d'horaires, que j'oublie un cahier là, que je perde 3 notes sur 5 en entonnant le hit "Jean Petit qui danse"... au cours duquel en disant "de son doigt, doigt, doigt" je montrais ma main et non le doigt. Bref
Mes collègues instits espagnoles m'observaient presque avec fascination et peine. Je dois dire aussi que je me suis bien fait moquer de moi, le petit nouveau qui choppe toutes les crasses, qui n'arrive plus à parler. Là où c'est vache c'est que ce vendredi soir on avait prévu une soirée "de tapeo" avec les collègues (manger dans un resto-bar à tapas, rien à voir avec les bars à putas, je précise). Mon côté "pas de chance" a fait que j'ai dû déclarer forfait alors que point de vue vie sociale ç'aurait été pas mal de profiter de l'instant. Boh, allez, hier, tranquilito dans mon lit avec mes mouchoirs, mon sirop, mes cachets à regarder des vidéos de redif de jeux télévisés français par internet... si ça c'est pas la grosse lose quand-même !

Esto para Mayra

 © p.o.v.

"No tenía ganas de ver cualquier cosa ni detrás, ni al lado.
Ni siquiera esa belleza borrosa y como pintada de las luzes del fondo de la ciudad ; ésa, de azul saturado, que suaviza ya las noches jóvenes.

No tenía ganas de ver cualquier cosa ni detrás, ni al lado.
Ni siquiera lo que pintan esos relieves bañados de aventura en segundo plano del paisaje ; ésos que sabían moldear las victorias sanas del sol.

No tenía ganas de ver cualquier cosa ni detrás, ni al lado.
Ni siquiera el calor confuso y esencial de esas otras caras en segunda plano de la fiestas ; ésas que sutilmente aparecían y desaparecían siempre que hacía falta.

No tenía ganas de ver cualquier cosa ni detrás, ni al lado.
Todavía no la penumbra que hacían crecer esos futuros avasalladores en el segundo plano del presente de entonces ; ésos que de todas formas me volvían cada vez más ciego.

No tenía ganas de ver cualquier cosa ni detrás, ni al lado
pues mis ojos cada vez eran cogidos
por el borde de tu cara
por un hilo negro de tu pelo
por todo lo que sí yo quería ver,
hispánica y en el primer plano :
tú."

vendredi 1 octobre 2010

La musclada

Parce que ce blog manquait de vraies références culturelles... au commencement il y eut Les Musclés, à la fin arriva Grégoire... (je préfère les paroles des Musclés, et bon, vous ne serez pas sans savoir que j'ai un problème presque personnel avec Grégoire).