Ma dernière soirée à Granada, en mars 2009, nuit pluvieuse... je me suis baladé dans les rues alors vides... car ce qui fait peur à un Andalou ce n'est ni la mort, ni la douleur, ni la nuit mais la pluie et éventuellement, les pleurs d'adieu des femmes qui les quittent. Comme si l'eau, d'où qu'elle tombe, des yeux ou des nuages, portait en elle toutes les formules de la peine. J'avais passé un mois là-bas, dans ces endroits on ne fait que passer et le sang bout pourtant encore du souvenir que la pluie d'une dernière nuit ne saurait ni ne voudrait refroidir.
Dans les rues de Granada (Espagne, Andalousie), mars 2009 © p.o.v.
très chouette ça ! (ben je te trouvais plus...)
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