Le jour où tes yeux se sont éteints
A perte de vue disparaissaient les chemins
Sur lesquels des chiens couleur cannelle
Déjà oubliaient peu à peu d'aboyer
Par ton regard tracés du bout de l'infini
Les contours neufs du monde tremblaient
Comme frémissent des paupières fragiles
Vaincues, balayées par le souffle du mal
Les traces légères de toi que nous devenions
A leur tour semblaient fuir sans révérence
L'écho de toutes ces mélodies transparentes
Que le vent jouait à la harpe de tes cheveux
Dès lors du temps inutile se construisait
Sur le plancher de tous nos soupirs tus
Là où nous, chiens abandonnés en chemin,
Apprenions déjà peu à peu à t'oublier.
texte / musique © p.o.v. 2010.
Comme je le dit très souvent sur ce blog :
RépondreSupprimerC'est beau...
comme je le dis trop peu souvent sur ce blog : merci ! ...
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