Víctor Jara était un chanteur chilien très engagé, ce qui lui a valu le malheur de se faire torturer (on lui a notamment coupé les doigts à la hache pour qu'il ne puisse plus écrire ni jouer de guitare) et exécuter seulement 5 jours après le coup d'État sanglant de Pinochet (qui a fait abattre Salvador Allende, le président élu par les Chiliens) en septembre 1973. Les chansons de Jara prennent aux tripes notamment quand on sait ce qu'il est advenu de lui. Le stade de foot où il a été sèchement mis à mort porte désormais son nom au Chili.
"Caminando, caminando
(En marchant, en marchant)
voy buscando libertad,
(je cherche la liberté)
ojalá encuentre camino
(pourvu que je trouve un chemin)
para seguir caminando.
(pour continuer à marcher)
Es difícil encontrar
(Il est difficile de trouver)
en la sombra claridad
(de la clarté dans l'ombre)
cuando el sol que nos alumbra
(quand le soleil qui nous illumine)
descolora la verdad.
(décolore la vérité)
Cuánto tiempo estoy llegando
(Je mets tellement de temps à arriver)
desde cuándo me habré ido
(Depuis quand ai-je bien pu partir ?)
cuánto tiempo caminando
(Tellement longtemps que je marche)
desde cuándo, caminando.
(Depuis combien de temps je marche ?)
Caminando, caminando.
(Je marche, je marche)."
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