samedi 23 avril 2011

Stand by

Pause, plus ou moins grande - voire définitive peut-être - de mon blog qui, de toute façon, ne sert pas à grand chose pour être franc. L'inutilité étant une notion que je maîtrise mieux que quiconque. Tchao bambini.

vendredi 8 avril 2011

Merde à la fin !

Franchement, là je ne rigole plus, je suis encore malade comme un chien. J'en ai vraiment marre, c'est déprimant au possible. Je n'ai jamais été aussi souvent malade de toute ma vie que cette année. J'y réfléchissais : depuis septembre je n'ai pas passé 3 semaines d'affilée sans attraper quelque chose... j'ai essayé de prendre ça à la rigolade mais là franchement, on est en avril et je suis carbonnisé. Puis c'est pas juste être un petit malade, non, c'est le genre à être épuisé, sans force. Je ne profite que peu de mes week-ends et ma peur de l'ennui fait que je me force à aller travailler même quand je suis à 30% de mes capacités. Je sais que tout ça à à voir avec le fait que je bosse avec des petits chargés de virus, mais je sais aussi que tout ça est dû à mon état de santé assez minable dû notamment au stress de l'an passé. C'est là que je vois que l'an passé m'a vidé de mes forces. Je ne peux plus continuer comme ça, sinon je vais finir à l'hosto. J'ai besoin de repos mais dès que je me repose je m'ennuie, je divague, et je replonge dans la déprime. J'ai sans cesse l'impression qu'il faut que je choisisse entre ma santé physique et ma santé mentale, et pour le moment je sacrifie ma santé physique sachant que le mental chez moi est plus important. Mais là, sincèrement, je suis exténué comme jamais.

Il faut donc que je change tout. Nouvelle alimentation, nouvelle organisation... je ne peux même pas faire de sport pour le moment puisque soit j'ai le dos en miettes, soit j'ai mal à la tête, soit j'ai la gorge en feu, soit je n'ai plus du tout d'énergie. Et ça me fait chier ! Quand on commence une nouvelle on a besoin que le corps suive un peu aussi, là franchement, c'est pas possible. Arrive un nouveau week-end après une semaine où j'aurais passé mon temps à tousser, le tout sous un soleil de plomb qui ajoute de la fatigue. Je ne pourrai rien faire ce week-end, je n'ai plus de force. La fatigue est normale quand on connaît le rythme espagnol, mais à ce point-là, non. Putain, j'en ai vraiment marre. Je commence à me demander si on ne m'a pas jeté un sort, parce que ça fait deux ans pas drôles quand-même.

lundi 4 avril 2011

La vida moderna

Un petit clin d'oeil à une amie qui, une fois de plus, est obligée de rester au moins un an de plus loin des gens qu'elle aime à cause de ces foutues mutations impossible à avoir (un des charmes du métier de professeur en début de carrière), du coup elle reste là d'où elle voulait s'échapper. Elle n'en dort plus, ça me fait vraiment de la peine pour elle car je sais que c'est important. La chanson du groupe La Habitación Roja parle, en gros, de la vie actuelle où l'on bouge partout, très vite, sans le temps de se poser, sans le temps de construire sa vie, sans le temps de "prendre le temps", enfermés dans nos boulots, dans nos petites prisons quotidiennes.


"Ya no quiero verte (je ne veux plus te voir)
si no puedo ser tuyo. (si je ne peux être à toi)
Se acaba septiembre (septembre se termine)
y no estaremos juntos. (et nous ne serons plus ensemble)

Madres adelgazando, (des mères qui maigrissent)
hijos intoxicados, (des enfants intoxiqués)
generación perdida, (génération perdue)
tantos sueños en ruinas. (tant de rêves en ruines)

La vida moderna (la vie moderne)
es nuestra condena, (est notre peine à purger)
las prisas,las penas, (les courses à gauche à droite, les soucis)
y los pisos de treinta. (et les appartements de 30 mètres-carrés)

Ya no quiero verte, (je ne veux plus te voir)
no soy tu enfermera. (je ne suis pas ton infirmière)
Se acaba septiembre (septembre se termine)
y no vale la pena. (et ça ne vaut pas la peine)

Mi enhorabuena, (mes félicitations)
ya no hay quien te quiera. (il n'y a plus personne qui t'aime)
No te queda nada, (il ne te reste rien)
te has metido hasta el cielo. (t'es vraiment dans la merde)

La vida moderna (la vie moderne)
es nuestra condena, (est notre peine à purger)
las prisas,las penas, (les courses à droite à gauche, les soucis)
y los pisos de treinta. (et les appartements de 30 mètres-carrés)

Deberíamos dejarnos (nous devrions mettre de côté)
de chapuzas y de inventos, (les embrouilles et les mensonges)
y perdernos por los bosques (et nous perdre dans les bois)
que aún no conocemos. (que nous ne connaissons pas encore)

Lo tuvimos en las manos, (nous l'avons eu entre les mains)
lo dejamos escapar, (nous l'avons laissé s'échapper)
ahora te habrás dado cuenta (maintenant tu te seras peut-être rendu compte)
de que ya no hay vuelta atrás. (qu'on ne peut plus faire machine arrière)

Lo tuvimos en las manos (nous l'avons eu entre les mains)
y también ante el espejo, (et aussi devant le miroir)
y saltó en mil pedazos, (et il s'est brisé en mille morceaux)
hizo polvo nuestros sueños. (nos rêves se sont réduits en poussière)

La vida moderna (la vie moderne)
es nuestra condena, (est notre peine à purger)
las prisas,las penas, (les courses à droite à gauche, les soucis)
y los pisos de treinta. (et les appartements de 30 mètres-carrés)

Deberíamos dejarnos (nous devrions mettre de côté)
de chapuzas y de inventos, (les embrouilles et les mensonges)
y perdernos por los bosques (et nous perdre dans les bois)
que aún no conocemos. (que nous ne connaissons pas encore)

Y ser como el sol de otoño (et être comme le soleil d'automne)
y escaparnos de verdad, (et fuir pour de bon)
no nos echará de menos (elle ne nous manquera pas)
esta mierda de ciudad. (cette ville de merde)

Y ser como el sol de otoño (et être comme le soleil d'automne)
y dejarlo todo. (et tout laisser derrière)
Y ser como el sol de otoño (et être comme le soleil d'automne)
y dejarlo todo. (et tout laisser derrière)"

Les divergences du je - XXXI

Non, non, je ne me suis pas rasé la tête et j'ai encore moins perdu 15 kilos dans la nuit... cette photo date d'environ 2 ans et demi, lors de mon arrivée dans la Touraine. J'ai légèrement pas du tout la même gueule aujourd'hui ! (je précise que j'ai aussi toujours eu une oreille gauche...)
autoportrait, septembre 2008 © p.o.v.

La trousse à outils de l'espingouin - I

Le mot passe-partout par excellence : YA

Envie d'en parler parce que je crois que c'est le mot que j'emploie le plus et que j'entends le plus depuis mon arrivée à Huesca, partout on le trouve, dans les pubs, dans les conversations, dans les journaux...

On l'emploie sans arrêt et, en soi, ces deux lettres n'ont aucune existence en dehors d'un contexte. Je serais bien incapable de vous en donner une traduction fixe.

YA peut vouloir dire :

1/ "[ne]... plus" (accompagné de "no") > "Ya no hay patatas" = "Il n'y a plus de pommes de terre". En général on le placera devant le nom et le verbe dans cette acception. "Ya no te oigo" = "Je ne t'entends plus", "Ya no soy muy joven" = "Je ne suis plus très jeune"

2/ "déjà" : placé devant le nom et le verbe encore une fois. "Ya ha llegado" = "Il est déjà arrivé" / "Ya lo he visto" = "Je l'ai déjà vu"

3/ "enfin" : placé après le nom et le verbe. "¡ Ha llegado ya !" = "Il est enfin arrivé" / "Lo he visto ya" = "Je l'ai enfin vu".

4/ "oui" : quand le contexte est fort, clair, quand on veut insister. "¿ Has lavado el coche ?" > "¡ Ya !" = "Tu as lavé la voiture ?" "Oui !" (sous-entendu, "évidemment !")

5/ "c'est ça !"/ "tout à fait" : le contexte est clair. "Creo que hay 3 mújeres pintadas en este cuadro." > "¡ Ya !" = "Je crois qu'on a peint 3 femmes dans ce tableau" > "Exact !"

6/ "ça suffit / stop / c'est bon" : par exemple quand c'est le bazar et qu'on veut le silence on dit "¡ Ya !"

7/ "D'accord" / "OK" : "¿ puedes grapar los folios por fa ?" > "Ya" = "Peux-tu agrafer ces feuilles s'il te plaît ?" > "D'accord". Cet emploi de "Ya" se confond parfois avec un autre mot passe-partout : "vale".

8/ "J'ai fini / ça y est" : "¿ Habéis acabado ?" > "Ya" = "Vous avez fini ?" > "Oui, ça y est".

9/ On l'emploie pour insister sur une chose que l'on sait déjà et qu'en face on se borne à vous réexpliquer : "¿ Ves ? Une coche se conduce así" > "¡ Ya !" = "Tu vois ? Une voiture ça se conduit comme ça" > "C'est bon, oh, ok, je le sais déjà (je ne suis pas idiot).

Bref si un jour vous allez en Espagne, quasiment 3 phrases sur 4 vous entendrez un "Ya", à vous de bien tendre l'oreille pour savoir à quoi il correspond !

dimanche 3 avril 2011

Quand la ville dort

Non, vous ne rêvez pas ! Je viens bel et bien de poster une chanson de Niagara... le fait est que j'adore cette chanson, en plus des souvenirs qu'elle génère. Niagara bien qu'étiqueté "groupe des années 80" avait sa différence, quelque chose en plus, quand on les compare à des groupes contemporains. Ils variaient les styles, avaient des arrangements fins, des paroles pas idiotes... bref, c'était de la pop créative.

Soñar la muerte

un, deux, trois, quatre...

vendredi 1 avril 2011

Instantané grenadin - XLVIII

Une vidéo, encore, de Granada... alors qu'il fait déjà assez chaud avec un soleil blanc aveuglant du côté de Huesca, même si le temps est changeant ici en avril paraît-il, j'ai reçu un mail de la pote habituelle pour me proposer d'aller à Granada et vers Málaga en juillet prochain... j'ai beau me dire qu'on va frire/fondre sur place (oui, plus de 40° à l'ombre parfois là-bas, quand on a de la chance de trouver de l'ombre...), je ne peux résister à l'appel de Granada en plus en bonne compagnie. J'espère que ça se fera, on connaît désormais mon attachement pour cette ville, l'Andalousie en général. Allez, hop, 1'30 de rab'.