"Trop nombreux sont ces jours où l'on passe son tour
Où le corps s'ankylose et la bouche reste close
Trop rares sont ces heures où l'on oublie la peur
Où cette bon dieu d'angoisse à la joie cède sa place.
Et souffle, souffle petit vent chaud
Redonne-moi le goût des mots
Dans cette paresse où je me vautre
Souffle-moi donc l'envie des autres.
Trop nombreux sont ces soirs où le néant s'impose
Où je préfère m'asseoir à défaut d'autre chose
Trop rares sont ces heures où l'on tient son humeur
Dans ces mains enfin capables de rester un peu aimables.
Et souffle, souffle petit vent chaud
Redonne-moi le goût des mots
Dans cette paresse où je me vautre
Souffle-moi donc l'envie des autres.
Et souffle, souffle..."
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