samedi 24 septembre 2011

Instantané grenadin - XLIX

Deux ans et demi après, je suis enfin retourné à Granada. C'est la première fois que j'y allais en plein été et quelque part ça change un peu le visage de la ville et l'ambiance. Déjà il y a beaucoup plus de monde que pour les autres saisons, il y fait beaucoup plus chaud (on ne descend jamais sous les 36°C !) et les journées sont plus longues donc il y aussi un peu plus de vie dans les rues (même si en février la ville bouillonne pas mal déjà). Ce n'est pas sans émotion que j'y suis retourné, cette ville me faisant toujours un effet particulier que je ne m'explique pas vraiment encore aujourd'hui. Pour cette photo nous sommes dans une des ruelles du quartier du Sacromonte, l'ancien quartier gitan. Il y règne une ambiance particulière en soirée, de l'apparente douceur des lieux peut surgir un événement inattendu.
 Dans le Sacromonte, Granada (Espagne, Andalousie), août 2011. © p.o.v.

Instantané d'Aragón - XXIII

Nous voilà ici devant les ruines du château de Montearagón situé dans la petite commune de Quicena, dans l'agglomération de Huesca (Espagne, Aragón). Le château surplombe la ville, on le voit en tout point. C'est une ancienne forteresse qui a aussi servi de monastère, la construction date du XIè siècle. La ville ne sait pas vraiment quoi faire des ruines et a entamé un timide plan de réhabilitation.
Castillo de Monteragón, Quicena (Espagne, Aragón), septembre 2011. © p.o.v.

samedi 13 août 2011

Les locutions végétales - XI

© p.o.v.

vendredi 12 août 2011

Le cercle parfait

Michel Cloup (ex-Diabologum) est ressorti du bois, laissant de côté son projet expérimental bien nommé Experience pour tenter des choses plus posées (qui rappelle les meilleurs moments du groupe Slint), un brin plus accessible, sans perdre tout le fond de désillusion qui nourrit ses compos et textes.

Instantané d'Aragón - XXII

L'Aragón c'est une des Autonomies les plus variées d'Espagne au niveau des paysages, chaque fois que je prends la voiture pour visiter les alentours je suis pris par la beauté des lieux. Ici nous sommes à Larrés, dans le Alto Gállego, près de Sabiñanigo, au pied des Pyrénées.
Larrés (Espagne, Aragón), juin 2011 © p.o.v.

Instantané catalan - II

Sitges, la ville la plus chère d'Espagne au mètre-carré. Il y a la mer, il y a les amoureux, il y a les amoureux qui regardent la mer.
Sitges (Espagne, Catalunya), mai 2011 © p.o.v.

samedi 11 juin 2011

Ils sont partis / Se han ido

© p.o.v. 2011

dimanche 22 mai 2011

Instantané catalan - I

Depuis Huesca, nous ne sommes pas bien loin de la Catalogne ("Catalunya" en català, "Cataluña" en espagnol castillan), une des régions les plus connues d'Espagne. La Catalogne est une Communauté Autonome (=+/- "région")  de caractère divisée en 4 Provinces (=+/- "départements", les chef-lieux donnent le nom à la province) : Barcelona, Tarragona, Lérida et Gerona. La Provincia de Lleida (Lérida) jouxte celle de Huesca, c'est donc par là qu'on entre en Catalogne quand on vient de Huesca. La ville la plus grande est évidemment Barcelona, c'est également une des plus belles villes d'Espagne, bien plus jolie que Madrid ou Valencia.

La côte méditerranéenne catalane est très touristique bien que pas vraiment racée, je la trouve d'un intérêt tout moyen ; quiconque connaît l'Espagne vous dira que cette côte n'a pas vraiment d'intérêt (hormis pour se tremper les fesses), elle a été cimentée à la va-vite quand le pays avait besoin d'attirer des touristes en nombre pour faire rentrer de l'argent dans les caisses (à partir des années 60). C'est une côte hollandaise, allemande, russe et française avec tout le confort hôtelier et de services qu'on peut espérer. C'est donc la côte du tourisme de masse et, à mon sens, très peu de villes côtières valent véritablement la peine qu'on s'y intéresse (sauf quelques villages de pêcheurs ici ou là, de petits bourgs... mais attention : mieux vaut savoir parler catalan dans les petits bleds perdus). En revanche l'arrière-pays est doté de très nombreuses richesses culturelles, de paysages des plus agréables. En fait, j'aurais un théorème : en Catalogne, éloigne-toi de la mer si tu veux en prendre plein les yeux !

Un week-end où je ne savais pas quoi faire (c'est-à-dire à peu près comme tous les week-ends), j'ai décidé de prendre la bagnole et d'aller voir la mer même si je savais que je n'allais pas en revenir retourné de bonheur, il n'y a rien de mieux que de prendre une bonne dose d'iode et de soleil pour recharger les piles. Je me suis donc réfugié vers Sitges (prononcez "Sityès" voire "Sitchès"), dans la Provincia de Barcelona, une quarantaine de kilomètres au sud de la capitale catalane. Je n'ai pas été étonné de ce que j'y ai trouvé, on était pile dans ce que je viens de vous décrire un peu plus haut. Une typique station balnéaire catalane : une ville agréable mais sans véritable charme, des hôtels et des commerces partout, une longue promenade le long du front de mer (façon Promenade des Anglais niçoise), des Hollandais, des Russes, des Allemands et des Français. A noter, je l'ai appris sur place, que Sitges est la ville la plus chère d'Espagne en terme de construction, de prix du mètre-carré. Ce qui en dit long au final. Bref, pas un souvenir inébranlable bien qu'ayant profité de mon mini-séjour là-bas.

Une des plages de Sitges (Espagne, Catalunya), mai 2011 © p.o.v.

samedi 21 mai 2011

Envie d'y retourner