lundi 28 février 2011

Rano Pano

Autant les précédents albums de Mogwai m'avaient laissé sur ma faim, autant le dernier intitulé "Hardcore will never die, but you will" s'avère un des meilleurs efforts du groupe de postrock écossais (oui parce que Mogwai est tout sauf hardcore... je précise !)


Instantané de Touraine - XXXVIII

 Amboise (Indre-et-Loire, Centre), janvier 2009 © p.o.v.

Un après-midi dans le froid mois de janvier 2009 du côté  de cette Amboise blanchie par la froideur d'un rude hiver, en ce temps où il avait fait parfois jusqu'à -14°C, on s'était promenés. En ce temps où j'étais encore prof d'espagnol, où rien ne semblait devoir être autrement, parce que l'on avait besoin de prendre l'air, parce que parfois le boulot était pesant, on se ressourçait comme on le pouvait. A toi, à moi, quand le moral de l'un ou l'autre flanchait sans qu'on se le dise, un coup de téléphone et de "ça te dirait de sortir ?", le dimanche souvent... si l'on avait eu le temps de préparer nos cours, de corriger les copies. On ne se laissait pas abattre, certainement pas par la routine, ni par le froid et encore moins par l'ennui. En ce temps-là, avec ce temps-là, la Touraine était belle, l'horizon timide du futur pas mal non plus, les conversations légères sur les routes encore mal connues alors de cette région. Tout restait à découvrir y compris un peu nous deux qui ne nous connaissions à peine si ce n'est dans le partage "bête et méchant" de nos activités professionnelles. Les paysages nous rendaient taiseux, parfois on les entrecoupaient d'anecdotes. Puis la gravité s'est emparée de moi, noyée qu'elle était dans un bain de circonstances contraires. Petit à petit. Cette gravité s'épuisait toujours pourtant au rythme de nos balades simples de fin de semaine, à cette routine expiatoire qui parlait pour nous, pour moi, pour éviter de nous laisser aller à retourner le couteau de nos angoisses, sur des mois et des mois, le dimanche. Rien à dire, tout en nous. L'été est arrivé, les nouvelles vies avec. A peine a-t-eu le temps de s'apprécier pour devenir potes, nous étions déjà amis sans trop savoir pourquoi à ce moment-là. On avait brûlé les étapes. On ne savait pas pourquoi, de tout façon on ne posait pas vraiment la question.

Puis après j'ai su pourquoi, tout ce qui a suivi n'a été que tout ce pourquoi. Tout n'a été que la démonstration de ce que c'est que parfois la difficulté à être amis, dans ce qu'il y a de plus fort, intense et dérangeant. Pas eu le temps d'être des potes, les étapes brûlées. Si bien que l'évocation de nos prénoms respectifs pour notre entourage soulève la malicieuse interrogation du "tiens, il/elle en parle souvent quand-même, ça veut peut-être dire que". Tout nos entourages respectifs nous connaissent sans nous avoir vus mais nos prénoms sont des refrains dans nos conversations. C'est comme ça. Parce qu'on est devenus amis avant d'être potes, avant d'avoir eu des quantités de choses marrantes à se souvenir, avant d'avoir eu des moments marquants à faire revivre autour d'une conversation sans queue ni tête trois ans plus tard. Il y a comme un grand vide de souvenirs entre nous, si ce n'est ces nombreuses balades dominicales de l'année scolaire 2008-2009, ces quelques verres les quelques soirs et aussi ces quelques échanges, entraides, sur comment bien faire notre travail... "t'aurais pas tel tableau de Kahlo dans tes docs ?", "t'aurais pas telle chanson qui parle de tel truc, c'est pour une compréhension orale ?"...etc. Finalement. On a pas eu le temps, pas vraiment... à peine commençait-on à toucher un peu la surface de qui l'on pouvait être l'un et l'autre, moi je devenais un autre... quelqu'un que je n'avais jamais connu et qui me faisait peur. Un autre qui vit encore un peu en moi même si je l'entends s'éloigner très lentement. De moi, on n'aura tous les deux finalement beaucoup trop connu cet autre qui nous empêche d'être potes mais nous rend plus amis.

Alors cette photo anodine d'un mois de janvier à Amboise, c'est le souvenir de ce que j'ai pu être moi-même bien que je ne sois pas sur la photo. Ce sont les derniers moments où j'étais peut-être sur la voie d'être un pote avant que de n'être un ami pour la fille sur la photo. Au mois de janvier cette année, en 2011, j'ai vu que cette photo que j'avais offert à cette amie en août 2009 était accrochée sur les murs de sa chambre, non loin de photos de gens qui comptent pour elle (famille, petit ami) et je me suis dit qu'en fait elle était là comme photo de moi, de ces moments-là, des balades, d'un moi qui allait bien, d'un moi "pote", d'un moi tel qu'on voudrait que je sois redevenu. On voudrait tous les deux que je sois tel que ce moment passé en hiver l'était.

dimanche 27 février 2011

Enfin !

Au revoir ! La bonne surprise ! On admirera le temps de réaction du nabot présidentiel à foutre dehors le seul ministre de l'histoire à avoir été condamné pour propos à caractère raciste et qui gardait son ministère... si en plus on ajoute ses provocs incessantes sur des sujets bouillants et également le fait qu'il avait soutenu des policiers qui avaient mal fait leur boulot en critiquant les magistrats (remettant en cause des décisions de justice !) qui, eux, avaient bien fait le leur. de boulot.. la coupe était pleine... allez, dégage ! On tire la chasse... et qu'on le renvoie aux pays des roux (qui, je le rappelle sont des gens pas comme nous, ils ne s'intègrent pas, ils ne veulent même pas se teindre les cheveux, ni bronzer un peu ces salauds de profiteurs des blonds, des châtains et des bruns !)

samedi 26 février 2011

Light from a dead star

Deux versions d'un même morceau :

La première est de Celluloide, un très bon groupe électro français, c'est une reprise du morceau original de Lush un groupe anglais de pop/dreampop/shoegaze que l'on trouve à la suite de la reprise.

La reprise (très bonne) :


"He lives his life in a world full of women
And he takes what he wants from their love
And he throws the rest away
I cling to him and pray
But still he slips away
And now it's just too late
To wish him back again

She won't put up with this life so she leaves him
And she finds someone else, falls in love
And she travels far away
I say that it's ok
And swallow all my pain
And now it's just too late
To wish her back again

They left me here on my own in a nightmare
And I just can't forgive any more
So I smile and turn away
Don't listen when they say
They wish that I could stay
And now it's just too late
To wish me back again."

Le morceau original de Lush :

Instantané d'ailleurs - XCIV

Quand je me balade dans de nouvelles villes, j'aime souvent prendre des photos de rue pendant la soirée, c'est un plaisir "égoïste" dans le sens où vraiment ce style de photo n'a rien d'artistique mais me sert à me rappeler de façon plus précise l'ambiance d'un lieu. En somme c'est de la photo de touriste, de "souvenir" au sens fort du terme.
Dans les rues de Toledo (Espagne, Castille-La Manche), février 2011 © p.o.v.

Retour en Aragón (bref, chez moi !)

Bon, ben je suis de retour après 3 jours d'expédition dans le centre de l'Espagne... et beh ! Le moins que l'on puisse dire c'est que j'en ai pris plein les yeux, vraiment on comprend vite en traversant le pays pourquoi il est le principal concurrent de l'hexagone pour ce qui est du number one en terme d'attrait touristique. Pour ainsi dire, hormis Madrid, je ne connaissais rien du centre de l'Espagne, de cette Espagne "pur jus", "traditionnelle" si ce n'est la culture livresque que j'en avais, études et boulot obligent. Tolède est une ville magnifique, je la classe parmi mon top 3 des villes espagnoles que je préfère avec Granada et Barcelona... je me disais qu'en 3 jours tout serait fait, erreur : je n'ai eu le temps pour rien... chaque coin de rue regorge de mystère, de caractère, d'histoire... même une plaque anecdotique sur la façade d'un monument attise directement la curiosité. Comme Córdoba c'est une ville des "3 cultures" (chrétienne, juive et musulmane), de fait on est pris dans une ambiance particulière très vite... c'est également une ville fortifiée, ce qui fait qu'on entre littéralement par la grande porte. Les rues sont très agréables à parcourir, souvent étroites et à la recherche du soleil... on passe de grandes places au soleil à des rues ombragées en une fraction de seconde. Toledo a été la ville de Charles Quint, était la ville du peintre El Greco également. Enfin c'est la ville de la coutellerie, des bijoux et du travail des métaux en général... également la ville du cuir, ce qui fait que des boutiques de luxe côtoient les bars (ou presque).

 Vue de Toledo par le peintre mexicain Diego Rivera (1912)

Le meilleur dans tout ça, c'est que dès que l'on sort de la ville, on se retrouve perdu avec bonheur dans les paysages de Castilla La Mancha qui sont peuplés de villages aussi petits qu'extraordinaires de charme. On peut parcourir "la ruta del Quijote", la route de Don Quichotte, et fouler les sentiers empruntés par le héros fou-clairvoyant de Cervantès. On peut s'attaquer aux moulins de Consuegra ou de La Yébenes... on peut chercher la cité de la Dulcinée à El Toboso... on peut également tâter de la vieille pierre dans les ruines des très nombreux châteaux environnants ou chercher un peu de mystère dans les encore plus nombreux édifices religieux (églises, cathédrales, monastères...).
 Castilla la Mancha (Cuenca, Guadalajara, Ciudad Real, Albacete, Toledo)

Enfin, cerise sur le gâteau du séjour, au retour j'ai traversé une autre région appelée Castilla y León, toute aussi belle que la Castille-La Mancha... je me suis arrêté dans un superbe village médiéval de la provincia de Soria, Medinaceli, sur de belles hauteurs. Dès lors je n'ai eu qu'un seul regret dans tout ça : ne pas être resté assez longtemps pour en faire bien plus... ce qui à la fois me réjouit, car je sais que dès que j'en aurai l'occasion je repartirai faire tout ce que je n'ai pas pu voir... enfin au moins une partie tellement le patrimoine du centre de l'Espagne est riche.
Castilla y León (Soria, León, Burgos, Salamanca, Palencia, Ávila, Segovia, Zamora, Valladolid)

Instantané d'ailleurs - XCIII

Voici l'Alcázar (forteresse) de Toledo, on ne peut pas le rater, l'édifice est immense et surplombe toute la ville... d'une architecture rigoureuse, sa construction date de l'époque romaine mais a été modifié, remodelé, par plusieurs rois chrétiens avant d'acquérir son apparence austère sous le règne de Charles Ier d'Espagne connu aussi sous le nom de Charles Quint. Il a longtemps servi de bâtiment militaire de défense avant de devenir aujourd'hui une bibliothèque et un musée (des armées).
Alcázar de Toledo (Espagne, Castille-La Manche), février 2011.

Je chante l'eau et le lait



Une de mes chansons françaises préférées :

"Je chante l'eau et le lait
La pluie et la vache qu'on trait
Ouvre la bouche, dis que c'est vrai
C'est bon, l'eau et le lait...

Je chante l'eau et le lait
Je chante le miel du Gâtinais
Je chante la vache qu'on traie
Et les mammifères de Poitiers...

Le beau est l'ennemi du lait
Dans les représentations picturales
Mais l'eau partage avec le lait
Les faveurs du public hexagonal...

Je chante le lait et l'eau
Les jeunes scouts qui partent à vélo
La forme liquide du Brie de Maux
La gourde que l'on porte dans le dos...

Je chante l'eau et le lait
Ma panse se réjouit
Je suis au cœur du vrai
Je vois clair dans la nuit...

On peut se dire "Je t'aime" sans frime
Sans recours au Sidi Brahim
On peut se tenir la mano
En lampant une bonne gorgée d'eau...

Le vin est lié aux vilaines gens
Aux soirées de bacchanales
Et se soûler aquatiquement
Ça mon pote, c'est pas banal...

Comme Grosminet et Titi
Comme le sumo et son sushi
Dans le lait prend source la vie
Et c'est dans l'eau que cuit le riz...

L'eau et le lait sont des boissons
Ceux qui le nient sont des menteurs
Comme la lotte est un poisson
Et Massey Ferguson un tracteur

Si une personne de petite taille
Parce que tu refuses de boire te raille
Cogne cette personne de petite taille
Cogne, fais pas dans le détail...

Cogne cette personne de petite taille
Cogne cette personne de petite taille
Cogne cette personne de petite taille
Cogne cette personne de petite taille

Voilà !

Tu ne risques rien..."

mercredi 23 février 2011

Instantané d'ailleurs - XCII

Bon, voilà, je suis à Toledo. Une ville de taille moyenne (un peu moins de 90 000 habitants) située dans le centre de l'Espagne. J'avais de très bons a priori sur la ville, je savais que c'était un lieu chargé d'histoire, une ville de "mélanges" (culturels notamment). Le moins que l'on puisse dire c'est que, même si je m'attendais à voir quelque chose de beau, le premier jour a dépassé mes espérances... Toledo est une cité magnifique, comme je les aime, le charme espagnol dans toute sa splendeur (que des villes comme Zaragoza ou Huesca n'ont pas par exemple). C'est une ville labyrinthique, faite de plusieurs couches et constellée de superbes monuments... on voit qu'on approche du sud dans la mesure où l'influence musulmane, à la fois dans le plan des rues et dans l'architecture, a laissé des traces très visibles. Après tout à Toledo nous ne sommes qu'à 200 km au nord des premières terres andalouses. De fait, tout ici n'est que mélange : le gothique chrétien côtoie architecture musulmane qui débouche sur des quartiers juifs (superbes !)... c'est aussi, comme je l'aime, une ville qui "monte et qui descend" avec des ruelles étroites. On dirait un mélange bizarrement réussi de Granada (plan des rues) et Córdoba (quartiers juifs, "judería") avec une touche chrétienne plus prononcée... bref, un enchantement. De nombreuses photos à venir, j'imagine... aujourd'hui je n'en ai pas faite beaucoup, j'avais juste les yeux grand ouverts.
 La nuit à Toledo (Espagne, Castille-La Manche), février 2011 © p.o.v.

mardi 22 février 2011

En route pour Tolède

En Aragón commence à partir de ce soir ce que l'on appelle ici "La Semana Blanca" (oui, ça veut bien dire "La Semaine Blanche", je crois que c'est en rapport avec la neige), c'est-à-dire des mini-vacances de 5 jours qui nous emmènent juqu'au lundi 28 février. Donc, en accord avec ma nouvelle politique personnelle qui est de sortir pour bouger dès que j'en ai l'occasion (tous les week-ends notamment), je me suis dit que j'irais bien faire un petit tour à Toledo, une ville très chouette que je ne connais pas si ce n'est de réputation. Je vais aussi découvrir le centre de l'Espagne, la région de Don Quichotte, celle des fameux moulins qui s'appelle Castilla-la-Mancha. Je pars demain matin mercredi pour un voyage de 450 km jusqu'à destination, j'emmène dans ma besace, évidemment, mon appareil photo. Ci-dessous une vidéo avec des images de Toledo.

vendredi 18 février 2011

Caminando, caminando

Víctor Jara était un chanteur chilien très engagé, ce qui lui a valu le malheur de se faire torturer (on lui a notamment coupé les doigts à la hache pour qu'il ne puisse plus écrire ni jouer de guitare) et exécuter seulement 5 jours après le coup d'État sanglant de Pinochet (qui a fait abattre Salvador Allende, le président élu par les Chiliens) en septembre 1973. Les chansons de Jara prennent aux tripes notamment quand on sait ce qu'il est advenu de lui. Le stade de foot où il a été sèchement mis à mort porte désormais son nom au Chili.

"Caminando, caminando
(En marchant, en marchant)
voy buscando libertad,
(je cherche la liberté)
ojalá encuentre camino
(pourvu que je trouve un chemin)
para seguir caminando.
(pour continuer à marcher)

Es difícil encontrar
(Il est difficile de trouver)
en la sombra claridad
(de la clarté dans l'ombre)
cuando el sol que nos alumbra
(quand le soleil qui nous illumine)
descolora la verdad.
(décolore la vérité)

Cuánto tiempo estoy llegando
(Je mets tellement de temps à arriver)
desde cuándo me habré ido
(Depuis quand ai-je bien pu partir ?)
cuánto tiempo caminando
(Tellement longtemps que je marche)
desde cuándo, caminando.
(Depuis combien de temps je marche ?)
Caminando, caminando.
(Je marche, je marche)."

Instantané d'Aragón - XIX

Aínsa (ou "L'Aínsa" en aragonais) est un village médiéval perdu entre les montagnes de la comarque de Sobrarbe à une cinquantaine de kilomètres de la frontière avec la France. Les paysages sont grandioses avec des grands "barrancos" (ravins) au fond desquels serpentent quelques nerveux cours d'eau. La petite ville a ce petit charme typique des villages espagnols et ce grand charme typique des villages médiévaux avec ses rues pavées, ses maisons de pierre et son art local. A visiter sans hésitation.

Panorama d'Aínsa, ville moderne, pris depuis la ville médiévale (Espagne, Aragon), février 2011 © p.o.v.

dimanche 13 février 2011

Une petite visite virtuelle ?

En suivant ce lien > "Visite virtuelle de Huesca" vous trouverez des panoramas 360° du terrain de mes exploits !

vendredi 11 février 2011

Blueprint

Fugazi, groupe "culte" de la fin des années 80, début des années 90.

"I'm not playing with you,
I'm not playing with you,
I'm not playing with you,
I clean forgot how to play.
But you can still come around,
In fact I invite you down,
Maybe together we can wipe that smile off your face.
'Cause what a difference, what a difference, what a difference
A little difference would make.
We'll draw a blueprint, it must be easy,
It's just a matter of knowing when to say no or yes.
Frustrating, frustrating, always waiting for the bigger axe to fall.
A patient game that i can't find my way to play.
Never mind what's been selling,
It's what you're buying
and receiving undefiled."

mercredi 9 février 2011

Give me a smile

Sibylle Baier est une chanteuse de folk américaine qui a pour particularité d'avoir enregistré tous ses morceaux dans les années 70 pour ne les sortir que plus de 30 ans plus tard... ça n'empêche pas les morceaux d'être superbes, avec donc ce p'tit charme de l'époque.

mardi 8 février 2011

Instantané d'Aragón - XVIII

Voilà le type de paysage autour de chez moi, dans la Sierra de Guara, à perte de vue, un village tous les 15 km, et pas mal d'air pur. Bon, c'est pas la photo de l'année (une lumière super pourrave car bien trop forte), c'est plutôt juste pour décrire "mon chez moi". Je ne connais pas le nom du village que je surplombais.
Quelque part dans le Parc Naturel de la Sierra de Guara (Espagne, Aragon), février 2011 © p.o.v.

lundi 7 février 2011

Yuki piano

Dès qu'un Japonais (en l'occurrence, ici, une Japonaise) touche un piano, c'est magnifique, touchant... à écouter absolument, d'autant plus que c'est Bibi qui l'a mise sur ToiTube.

Music is my hot sex

Du groupe brésilien Cansei de Ser Sexy (connu aussi sous le sigle CSS). J'adore la fin en portugais, spécialement le portugais du Brésil, ça me rappelle la fac où j'étudiais cette langue (en plus de l'espagnol) et les civilisations portugaise et brésilienne (avec une bien jolie prof brésilienne !).


"From all the drugs the one i like more is music
From all the junks the one i need more is music
From all the boys the one i take home is music
From all the ladies the one i kiss is music (muah!)

Music is my boyfriend
Music is my girlfriend
Music is my dead end
Music is my imaginary friend
Music is my brother
Music is my great-grand-daughter
Music is my sister
Music is my favorite mistress

From all the shit the one i gotta buy is music
From all the jobs the one i choose is music
From all the drinks the one i get drunk is music
From all the bitches the one i wannabe is music

Music is my beach house
Music is my hometown
Music is my kingsize bed
Music is my hot hot bath
Music is my hot hot sex
Music is my back rub
Music is where i'd like you to touch

"Claro que sim
Fui escoteira mirim
Direto da escola, não
Não ia cheirar cola
Nem basquete, pebolim
O que eu gosto não é de graça
O que gosto não é farsa
Tem guitarra, bateria, computador saindo som
Alguns dizem que mais alto que um furacão (rhéum)
Perto dele eu podia sentir
Saía de seu olho e chegava em mim
Sentada do seu lado
Eu queria encostar
Faria o tigela até o sol raiar
Debaixo do lençol
Ele gemia em ré bemol
Fiquei tensa
Mas tava tudo bem
Ele é fodão, mas eu sei que eu sou também."

dimanche 6 février 2011

Instantané d'Aragón - XVII

Une vue sur l'Embalse de Vadiello ; Vadiello est située dans le Parc Naturel de la Sierra y Cañones de Guara, dans la province de Huesca, à quelques kilomètres de la ville du même nom.
Embalse de Vadiello (Espagne, Aragon), février 2011.

Mi caracola loca

Dommage que vous ne compreniez peut-être pas les paroles des chansons de Sr. Chinarro car elles sont fascinantes, poétiques et deuxième degré. C'est sûrement mon artiste/groupe préféré de la péninsule. Musicalement c'est varié, parfois un peu spécial comme pour ce titre qui mêle une trompette incontrôlable à des ambiances plus "rock froid" des années 80.

L'ambiance à vif - L

© p.o.v.

Instantané d'Aragón - XVI

Gauche, droite ? Devant ? Un instant dans la ville surpeuplée de Huesca...
Huesca (Espagne, Aragon), décembre 2010.

Instantané d'ailleurs - XCI

Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne, Île-de-France), décembre 2010 © p.o.v.

mercredi 2 février 2011

Nanzen kills a cat

Ah, le rock indé des années 90...

"There it is, plain and simple. It destroyed itself without any of my slander. This is the lunacy by which we kneel. This is the doublespeak by which we kill. This is the inertia that keeps tradition feared. This is the absurdity by which we walk barefoot with shoes on our heads. Ponder this to get nearer to Nothing. On top of the world, think about it, there's Nothing. An unseasoned meal, monotone spirits, routine homily. Nothing has never been clearer. So kill a cat to keep logic at bay, then eat my body's finest and fell me how it tastes. Is it Nothing too? Does it stink like Nothing? Does it poison like Nothing?"