samedi 31 juillet 2010

"Bless this morning year"

Un grand bol de calme, d'yeux fermés et d'oreilles ouvertes avec la musique-médicament d'Helios

Les divergences du je - XXIII

Autoportrait pris en juillet 2009 © p.o.v.

Les étendues sous le ciel - XI

Pointe du Grouin (Ille-et-Vilaine, Bretagne, août 2008) © p.o.v.

"Black suit"

Ce Black Francis/Frank Black (le leader des "légendaires" Pixies), sort un album avec sa femme (le duo s'appelle Grand Duchy) sur la fin de la première décennie des années 2000 et arrive à le faire sonner comme un délicieux album des années 80 (batterie, guitares... tout a ce son si particulier).


"Touch me with your finger and I'll show you how
I will do our bidding while you sleep
I will be your brother that you keep
Hold me brother, hold me closer now

You will hear me deep in the night
I am the light, I am the light

Soul slipping down the coal chute into the alien mine
The boy looks good in a black suit
We all know that he looks divine
The boy looks so divine

I am but a leech drinking from your veins
I'm just a monkey on your back
A chemical reaction in your brain
Anything that's blue is turning black

You will hear me deep in the night
I am the light, I am the light

Soul slipping down the coal chute into the alien mine
The boy looks good in a black suit
We all know that he looks divine
The boy looks so divine

Soul slipping down the coal chute into the alien mine
The boy looks good in a black suit
We all know that he looks divine
The boy looks so divine
The boy looks so divine
The boy looks so divine."

Instantané grenadin - XLI

Le sport local à Granada c'est de faire des bulles, de grosses bulles. De nombreux jeunes, pour se faire de l'argent, au lieu de sortir la guitare ou l'accordéon, font des grosses bulles au liquide vaisselle, Moumoune ! (euh, blague peut-être uniquement comprise des trentenaires). Cela ravit les enfants, fait un petit peu d'animation dans les différents quartiers de la ville. De toute façon Granada c'est un peu, aussi, la ville de la débrouillardise, de l'à peu près, du commerce de contrebande (je pouvais me faire une collection de faux bijoux gitans ou de DVD gravés vendus à la sauvette si je voulais). Bon, tout ça participe au charme de la ville aussi.
Dans le centre de Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XLI

© p.o.v.

La disparition des pigeons voyageurs

Avant de m'installer définitivement chez les Ibères, et comme je l'ai répété/écrit 15 fois déjà, il faut que je fasse un premier voyage genre "prise de contact" avec le sol huescan (je suis pas sûr du gentilé...), papiers, compte en banque, bonjour à la dame, et repérer un logement... etc. Le tout en un temps record évidemment parce qu'après il faut que je revienne pour tout "boucler" en France (déménagement - enfin - de ma prison tourangelle, les dernières paperasses importantes genre impôts, sécu, Pôle Emploi). Or pour ce petit intermède, j'ai déjà dit que c'était compliqué d'y aller pour diverses raisons. Mais finalement, dans ma tête c'est clair, j'irai en voiture... après maintes réflexions mais aussi un peu contraint et forcé. J'ai pensé à toutes les éventualités : 

1/ Le train : très très long et hors de prix en plus, faudrait vraiment que je sois con ou riche, ou les deux (des noms ?) pour choisir ce moyen-là.
2/ L'avion : je pouvais partir pour pas cher vers Barcelone ou Saragosse, puis prendre un train pour Huesca ensuite mais le hic c'est que j'aurais dû rester la nuit en Catalogne ou à Saragosse avant de pouvoir chopper un train pour me rendre là où je veux aller. Aucun intérêt, je préfère payer l'hôtel à Huesca, une fois sur place, que dans des étapes de voyage. De plus, je savais quand prendre un billet aller mais n'avais aucune idée précise de mon retour alors...
3/ J'avais pensé aussi aller en train jusqu'à une ville près de la frontière (Pau, Dax ou autres) et louer une voiture pour finir les bornes qu'il restait mais là aussi c'est hors budget. Puis donc, quand on ne sait pas trop quand on revient, pour louer une bagnole ça n'est pas possible.

De fait la voiture c'est la meilleure solution en terme d'effort/longueur/prix. Bon, ça va me faire autour de 800 bornes pour le trajet, soit 1600 km en peu de temps mais je m'en sens capable, faire du trajet en bagnole ne m'a jamais rebuté, je n'ai pas peur des kilomètres. En revanche, ce qui est moins drôle c'est de tout faire tout seul, le temps va me sembler d'une longueur interminable, pour le trajet et sur place, comme quand je me retrouvais comme un idiot seul pendant 3 jours pour passer mes oraux de CAPES... Avis à la population : s'il y a un pigeon qui veut m'accompagner en Espagne, il sera le/la bienvenu(e).

Oui, ce qui est triste mais cadre parfaitement avec tout ce que j'ai pu décrire pendant des mois, c'est que personne ne s'est véritablement proposé de m'accompagner pour ce petit périple (hormis sieur Dorio mais les dates, ses projets et les miens collent pas apparemment). Je veux dire que d'un point de vue hypra-égocentrique ça remet encore une petite claque et me rappelle le très mauvais goût que j'ai eu dans la bouche pendant toute l'année sur le délire d'être seul, de plus en plus seul quand on n'a de plus en plus besoin (spécial dédicace à tous mes anciens amis fantômes).

A croire que tout le monde a autour de soi un proche, un ami, une connaissance qui part faire sa vie à l'étranger, avec 12000 trucs à faire en même temps, tous les 4 matins et que c'est la routine, un truc béta, tout con à faire, torché en 10 minutes. Cela en dit long sur la trace indélébile que je laisse dans la tête de chacun. Je vais pas faire ça 20 fois dans ma vie moi, hein. Pourtant, je me suis fait fort d'annoncer à tout le monde qu'enfin je partais en Espagne, que les choses bougeaient. Si la plupart du monde se trouve "curieux", "content", "intrigué" voire "envieux" de ma situation, pas un pécore n'a eu l'audace de me dire "bah, si t'as besoin d'un peu d'aide pour le trajet ou autre, dis-le". On pense toujours plus aux vacances qu'on pourrait venir éventuellement passer chez moi dans le futur, que dans l'aide qu'on pourrait m'apporter dans le présent. Mais je vais sans doute passer pour un égoïste, un nombriliste. J'ai, quand-même, cette fameuse pote et sa mère qui m'ont évidemment proposé de l'aide mais je veux absolument les laisser tranquilles, merde, elles ont assez supporté mon poids pénible : je leur dois le repos pendant ces vacances-là. Pourtant j'ai de la famille, frère et sœur, qui ne va plus me revoir si ce n'est à Noël et autres très rares occasions : que dalle... tous sont en vacances et chez eux mais ils doivent se dire que c'est simple pour moi, on ne va pas aider le frangin quand-même, j'ai pas eu de proposition de coup de main de leur part. Pas une seule fois (hormis une pote dans un mail à qui j'ai dit que les cartons ça se faisait à mon rythme, je le pense toujours) quelqu'un ne m'a dit aussi "tu veux de l'aide pour déménager ?"... des fois que je dirais "oui", ils ne sont pas fous ! Ils font sans doute semblant d'attendre que je leur demande ce qui est l'évidence pour comprendre, un peu comme quand on faisait semblant de pas comprendre que la solitude me tuait, au sens propre. Donc pour mon changement de vie, je vais tout faire tout seul de A à Z une fois de plus. Et là me reviennent en tête les heures passées à mettre du parquet flottant chez untel, à construire des meubles chez un autre, à soulever des tonnes de gravats chez une autre, à me taper 500 bornes pour déplacer un frigo d'un point à un autre...etc...etc. Je suis vraiment qu'un gros blaireau et on dirait que j'aime ça. Depuis des semaines j'ai une espèce de colère bien terrible qui monte, qui monte, en moi, faite de grosse rancune envers à peu près tout mon entourage. Je me rends compte de plus en plus qu'en plus de ne pas m'avoir soutenu, il a fortement contribué à ce que j'aille de plus en plus mal. Quand tout ce merdier sera derrière moi, je peux vous dire qu'il ne faudra pas venir taper à ma porte ou me demander quoi que ce soit. Je ne leur rendrai plus jamais service. C'est fini, je me le suis juré. Rares restent les personnes dans mon panthéon de ce à qui j'ai envie de donner un coup de main. C'est taré, moi à chaque fois qu'un pote a déménagé par exemple, direct je lui ai dit "je passe quand tu veux t'aider, dis-moi". Même si ça me faisait gravement chier car, franchement, je suis plutôt de la race des immenses fainéants. Mais j'aimais bien rendre service. Là, c'est fini donc. Cela a déjà été très pénible, dur, d'être tout seul quand j'étais très mal... ça fait quand-même un peu chier de voir qu'on l'est aussi quand on essaye de prendre de l'élan, de positiver même si je ne suis plus au bord du gouffre comme j'ai pu l'être.

"Solar sister"


"I'll call you sister Carrie but I'll never say it
Mute it to a whisper
And spin your solar sister
And magnet will deliver
An arrow from her quiver
I'll call you sister Carrie but you'll never hear it
Fifty limits later
As time pulls down her fader
And nibbles off the fakers
Who roll under the breakers
I'll close my eyes and listen to you read the story
Knowning I'll soon be left behind
So won't you read sister carrie jean sister carrie
Always the patient one
I'll call you sister carrie I won't breathe a word
The frosting on the beater
The flag trips down the meter
You thought you could defeat her
You're lucky you could meet her
I'll close my eyes and listen to you read the story
But I'm already far behind
So won't you read Sister Carrie Jean, Sister Carrie
Always the patient one
I'll close my life and let you teach me a new story
Out of the pages of your mind
And magnet will deliver
So, spin, my solar sister
And you can read, Sister Carrie, read..."

Instantané d'ailleurs - LXIX

Cette photo je me rappelle l'avoir prise en 1998, vers Pâques, alors que j'étais parti quelques jours en vacances chez une amie qui habitait Pau. Elle avait décidé de me balader un peu dans la montagne, histoire de me faire découvrir les beaux coins. Un après-midi, à bord de sa Clio, nous sommes donc partis dans la montagne, dans les Pyrénées... elle me disait qu'elle m'emmènerait à la frontière espagnole. En fait, ce que je voyais à cette époque-là, sur cette photo, c'était les premiers paysages de la province de Huesca où je vais habiter dès septembre. Je me rappelle à l'époque, moi étudiant pictavien, m'être dit "elle est quand-même chanceuse d'habiter dans des coins pareils, pas loin de ce genre de panoramas...". Il fallait savoir être patient... cette photo (passée en monochrome, avec les contrastes retravaillés) a été prise avec un appareil jetable car à l'époque je n'en avais que faire de la photo, je n'y connaissais rien mais je voulais ramener des souvenirs de Pau... c'était une prouesse, je ne le savais pas : je me fabriquais à l'époque des souvenirs de ce qui allait être plus tard mon paysage.
A la frontière franco-espagnole, en lorgnant vers la Provincia de Huesca (Pyrénées, avril 1998) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XL

© p.o.v.

Les locutions végétales - X

Un petit pola pour changer...
© p.o.v.

vendredi 30 juillet 2010

DEGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE SALE ETRANGER !



Espèce de délinquant d'origine étrangère, toi et ta femme d'origine étrangère : dehors !!!! A force de lécher le derrière de tous les extrémismes, de tous les populismes, c'est pas étonnant que tous ses mots sentent la merde. Je n'en peux plus de ce con. Je suis aussi content de partir de l'hexagone pour ça. A ce rythme-là, on va bientôt demander aux mêmes femmes qu'on va forcer d'enlever le voile d'arborer un croissant blanc sur leur chemise ou une croix sur le front. Pendant ce temps-là le forcément honnête Woerth souffle, pendant ce temps-là Hortefeux (ministre condamné par la justice de son pays... pour propos raciste) transpire de bonheur. Putain, mais les gens vont se réveiller ? Non... ils voteront une deuxième fois pour lui en 2012. Moi, ouf, j'espère assister à ce spectacle en mangeant des tapas. Et on pourra revoir Kadhafi planter sa tente...

"Sunbathing"


"Sunbathing, and she came down from above
Close my eyes and I feel like I'm in love
Wrapped in silk, how I got here I don't know
Tastes like milk and there's nowhere else to go
Soft red lips, slowly open wide
Honey drips and I long to feel inside
Deep and warm, the only to place to be
Sleep til dawn, then she does the same for me
Drawn fine line, heal my bad spine
Close together, now its all mine
Wake in sunlight, sunlight bleak white
Realise she's gone."

mercredi 28 juillet 2010

Allez, on change les couleurs, la mise en page...

Ceux qui reviennent doivent être un brin surpris j'imagine ! Voilà, après presque 4 mois depuis l'ouverture de ce blog, je me suis dit qu'un peu de rafraichissement ne ferait pas de mal en terme de couleurs, de mise en page. Je me suis basé sur des modèles existants et bidouillé deux trois trucs dans le HTML (notamment ma propre image de fond, basé sur une texture de miss Nat*Dia) pour cette peau neuve. L'ensemble m'a l'air un peu plus soigneux que ce que j'avais avant, je suis assez content... puis au moins je m'amuse !

"Chain wandering deeply"

Il y a des gens qui se fixent des challenges... je dois avouer que quand j'ai vu que quelqu'un avait fait une reprise d'un morceau d'Envy au piano, j'étais pour le moins intrigué et circonspect... et au final ça tient la route, ça "démontre" même la veine très mélodique de mes idoles nippones.

La reprise au piano... après 3'50, ça devient fort car le passage est délicat et, ma foi, super bien rendu.

Et donc l'original (vous comprendrez alors pourquoi je pouvais me poser des questions) :

L'ambiance à vif - XXXIX

© p.o.v.

Instantané grenadin - XL

Granada est une ville multiforme les "frontières" entre les différents quartiers sont assez tranchantes, on passe souvent d'un univers à l'autre sans y être véritablement préparé. Ainsi on passe d'un coup d'une ville moderne, "à l'européenne", à l'ancien quartier musulman (l'Albaicín) ou au Sacromonte sans prévenir. Ces quartiers étant en "ville haute", adossés aux premières déclivités des Alpujarras et collines environnantes, il faut aimer monter, grimper, pour l'atteindre... et Granada est une ville faite de pentes. Cela pose problème aux marcheurs quand il pleut d'ailleurs car la ville est pavée et quand la pluie est fine, elle lustre les chemins au point de les rendre terriblement glissants voire dangereux dans les descentes... j'ai bien failli me vautrer plus d'une fois !
Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

Instantané d'ailleurs - LXVIII

Si l'Île de Sein n'a pas une flore à faire délirer Linné, la musique du jour est souvent interprétée par ces petits bêtes pas trop farouches et assez bruyantes.
 Île de Sein (Finistère, Bretagne, juillet 2009) © p.o.v.

mardi 27 juillet 2010

"Slide away"

Noel Gallagher chante tellement mieux que son frère Liam, compose un tas de chansons sympas, a un très bon rendu acoustique... on se demande vraiment pourquoi il s'est embarrassé des années avec son imbécile de frère à la voix nasillarde, aux poses de dandy pénibles, aux déclarations nases ! Quand Oasis a sorti son premier album j'étais emballé dans ma première année de fac, je me rappelle avoir dit à mon frangin "écoute ça, on dirait les Beatles avec les amplis de Metallica", c'était tout neuf, tout frais, ça puait pas l'arrogance encore... puis après ils sont partis en sucette dans leurs interviews et je n'ai plus jamais supporté leurs tronches ni leurs chansons redondantes pondues au kilo...ainsi que leur fanbase digne de celle d'Indochine. Puis donc quand on voit ce que le "cerveau" du groupe, Noel Gallagher, est capable de faire seul, franchement pas de regret. "Slide away" (chantée ici par Liam) figure à la base sur le premier album d'Oasis, "Definitely maybe".

"Inheritance"

Qui se rappelle que Talk Talk est à compter parmi les "inventeurs" du postrock, (que des gens confondent avec le rock progressif, bien plus chiant, branlette technique sans âme de musicos de studio en démo) avec la sortie de leur étonnant album "Spirit of Eden" en 1988 ? C'est d'autant plus surprenant que le groupe pouvait se reposer sur le succès pop énorme de "Such a shame" que tout le monde connaît. Comme quoi... il est tellement salutaire parfois de se dire que tout n'est pas gagné et que c'est bien d'essayer de nouvelles pistes.

Les locutions végétales - IX

© p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXVII

Angoulême (Charente, Poitou-Charentes, janvier 2007) © p.o.v.

L'inconscient forestier - X

Quelque part entre Tours et Chinon (Indre-et-Loire, Centre, novembre 2009) © p.o.v.

Les divergences de l'Autre - XI

Merci à Rodolphe, 2006 © p.o.v.

"Psychodrama"

dimanche 25 juillet 2010

Ce qui va me manquer - I

Avant de voir rouge-jaune-rouge, je vais me taper un pseudo mal du pays avant l'heure en faisant la compilation de tout ce qui va me manquer en partant en Espagne.

Episode I : Les pâtisseries.

J'ai un amour profond pour les pains au chocolat (ou 'chocolatines' pour les puristes pénibles du sud qui pensent que forcément ça s'appelle chocolatine). Ouep, faut savoir que les pâtisseries ou autres viennoiseries espagnoles sont littéralement dégueulasses par rapport à nos fières espèces bleu-blanc-rouge. En plus ça a l'effet cruel "Canada Dry", ça a la couleur, la forme, presque l'odeur des trucs de chez nous mais en fait c'est pas du tout pareil. Les Espagnols, pour ces choses-là, ont - semble-t-il - les papilles un peu moins délicates que les nôtres et leurs pâtisseries sont de l'artillerie lourde pour l'estomac.
Le pain au chocolat (ou chocolatine) "bien de chez nous".

Un bon pain au chocolat, bien feuilleté, bien savoureux chez nous aut' s'appelle (allez donc savoir pourquoi) une "napolitana" chez eux. Comme ça dans la boutique, ça ressemble à ce que l'on peut aller chercher chez notre brave boulanger... une fois en bouche, je vous assure que c'est tellement gras, sucré et robuste qu'on a l'impression de mâcher un matelas au beurre traversé d'une sorte de barre au Nutella de chez LIDL éventée depuis le 23 mars 1975. La "napolitana" c'est de la contrebande de produit de luxe, c'est la Linux bourrée de bugs du pain au chocolat, c'est un lecteur DVD TamashiwokaÏ alors qu'on rêvait d'un Sony, c'est le frère jumeau qu'on cache à sa fiancée, c'est un voyage gustatif dont on ne saurait revenir. Après avoir entamé la bête on peut se racler le "derrière" des dents avec une truelle et utiliser le butin récolté en guise de patafix pour coller des posters de Cloclo sur son papier-peint dégueulasse.
La napolitana, équivalent espagnol du pain au chocolat français...

On a chez nous aussi les palmiers... je ne parle pas de l'arbre mais de ce biscuit feuilleté, genre "Palmito" géant. Deux oreilles croquantes qui crissent sous la dent et fondent sur la langue quand tout se passe bien. Idéal pour un goûter, un coup de fringale ou pour surseoir à une pulsion gourmande. En Espagne, ils appellent ça une "palmera", souvent elle est préférée nappée (enfin "calfeutrée") de chocolat (on parlera alors de "palmera de chocolate" en opposition à la "palmera blanca" sans chocolat). Là encore l'imprudent pourrait se jeter dessus comme un morfale et faire déjà des rêves baveux de promesses tenues d'un bon moment passé en tête à bouche avec un sacré bon gros biscuit. Mais je dis "Attention !"... là encore c'est l'arnaque, c'est la claque dans la tronche, c'est le défi lancé aux enzymes. Sitôt croque-t-on dans un lobe de cette machinerie pâtissière qu'on est plongé dans un marathon bourratif. On croirait la "palmera" découpée dans un gâteau que le Diable donnerait à un de ses gamins malpolis histoire de lui faire comprendre que la gourmandise n'est plus un défaut mais un crime. Manger ce truc là c'est du sport, ça fait transpirer plutôt que saliver. La pâte feuilletée donne l'impression d'avoir été ramollie dans une soupe de gras relevé d'huile... à croire que les feuilles de la pâte ont passé 40 jours et 40 nuits sous une pluie incessante de beurre. Les artistes de la becquetance, s'ils ont la langue assez musclée et le souffle de Louis Armstrong, pourraient faire des bulles avec le grumeau appelé "palmera". Bref, de la souffrance en bouche... et c'est dommage parce que les pâtisseries ne sont pas chères là-bas mais on croit tout de même se faire voler... c'est là où je vois que je suis quand-même une gueule de gourmet pour certains trucs. 
 A gauche, la palmera de chocolate, pâtisserie répandue en Espagne...

L'aventure des silhouettes - VII

© p.o.v.

"Pink orange red"

Regardez ça, ça vous fera du bien...

"La reine trayeuse"

Instantané d'ailleurs - LXVII

Vos gueules les mouettes, la mer est basse ! Marée basse à Saint-Malo... et il faut se méfier car la marée remonte très vite, on peut se retrouver très vite bloqué, il paraît que ça arrive assez souvent aux touristes imprudents.

Saint-Malo (Ille-et-Vilaine, Bretagne, août 2008) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXVI

© p.o.v.

Instantané sévillan - XII

Pour les fans des palmiers, se promener dans Sevilla relèverait de l'extase... il y en a partout. Ce n'est pas un arbre si rare dans nos contrées, y compris en France on en trouve un peu partout, mais disons que dans cette ville, ce coin, ça colle vraiment au décor. Ici c'est une tribu qui a pris place dans les jardins de los Alcazares Reales de Sevilla.
 Palmiers dans les jardins des Alcazares Reales de Sevilla (Espagne, Andalousie, avril 2008) © p.o.v.

samedi 24 juillet 2010

"Trophy girlfriend"

ça c'est plus très jeune, ça date de 1995/1996 je crois, mes années étudiantes où beaucoup de choses passaient dans mes oreilles. Heavenly était un groupe de filles qui faisaient dans la poprock sucrée, "twee pop" ou "C86" comme on avait coutume d'appeler le genre... mais pour ce titre elles avaient monté les potards des amplis, et ça envoyait gentiment de la bûchette... même si on sent vraiment la veine "popinou" derrière la saturation.


"Granny dress, bleached hair
Always nicks her underwear
She's kissing boys and girls
Can't decide which she prefers

She pouts a lot
Tries to seem
Pensive and pretty
Just looks mean

Trying too hard to be what she wanted
Trying to look like she's a loser
Trying to act like all her dumb heroes
Trying to be a trophy girlfriend who
Could just win you

Eats a lot, then starves
Broke her birthday crisp in half
She often faints and while
She is out, you see her smile

She's holding back
So so proud
Sure to be noticed
In a crowd

Trying so hard to be what she wanted
Trying to look like she's a loser
Trying to act like all her dumb heroes
Trying to be a trophy girlfriend who
Could just win you

Holding back
So so proud
Sure to be noticed
In a crowd

Trying so hard to be what she wanted
Trying to look like she's a loser
Trying to act like all her dumb heroes
Trying to be a trophy girlfriend,
Trying so hard to be what she wanted
Trying to look like she's a loser
Trying to act like all her dumb heroes
Trying to be a trophy girlfriend,
Trying so hard to be what she wanted
Trying to look like she's a loser
Trying to act like all her dumb heroes
Trying to be a trophy girlfriend, ooh"

vendredi 23 juillet 2010

Les divergences du je - XXII

Autoportrait pris il y a environ 3 ans. © p.o.v.

jeudi 22 juillet 2010

Instantané brennou (et presque) - XIII

Oui, comme ça, ça peut faire peur... mais bon, à part deux ou trois sangliers qui traversent la route, aucun sentier ne semble peuplé de brigades de tueurs en série dans la région...
Sur la route de Muant, Le Blanc (Indre, Centre, décembre 2007) © p.o.v.

Enlevez les "s" !!!! MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !

Suis-je clair ?

Oui, parce que quand je parcours la toile, que je lis des articles ici ou là, on le voit toujours au coin du mot ce putain de "s"... ce "s" qui n'a aucune raison d'exister et que pourtant tout le monde met partout. Ce "s" qui me rend presque zinzin surtout quand j'en vois donner des cours d'orthographe/grammaire dès qu'ils le peuvent au détour d'un forum, d'un blog, d'une communauté quelconque... ce sont souvent ceux-là d'ailleurs qui raffolent de ce putain de "s" qui ne doit pas exister... Alors, merde, une bonne fois pour toute :

ON NE MET PAS DE "S" A L'IMPERATIF POUR LES VERBES DU PREMIER GROUPE A LA DEUXIEME PERSONNE DU SINGULIER, QUAND ON TUTOIE...

C'est si difficile à retenir ?
Quelques exemples :
"Mange ta soupe"
"Ne perce pas la planche"
"Nettoie l'écran"
"Casse-toi pauv' con !"
"Ne pleure pas non, ne pleure pas, tu as, tu as toujours de beaux yeux"
"Continue comme ça"
"Ferme la porte"
"Assure-toi d'avoir toi-même correctement écrit tes mots avant de flinguer les autres"

C'est tellement plus joli sans "s"... et je m'adresse donc à tous ceux qui font des tonnes de remarques sur l'orthographe des uns et des autres, défonçant la gueule du premier qui ne sait pas écrire correctement "proparoxyton". Il y a des règles de grammaire qui datent de quand vous avez appris à lire et écrire... avant de se lancer dans un battle Bescherelle, balayez devant vos portes et, for Godsake, enlevez-moi ces "s" que nous ne saurions voir.

Arf, ça fait du bien !
 

Partir en Espagne quand t'as pas un dollar

J'avais déjà fait part de mes relatives difficultés ne serait-ce que pour me déplacer en Corrèze mais là c'est carrément à 800/900 bornes que je dois me déplacer (ça dépend si je pars de Tours ou Poitiers)... inutile de dire que je ne pense pas trop au co-voiturage et encore moins au train (trajet très très très long et très très très cher, avec la SNCF c'est possible). Oui parce qu'encore une fois je pense qu'avoir un peu de fric de côté peut aider dans ces cas-là, bizarrement. Là tout le dilemme réside dans le fait que je dois absolument partir en Espagne, que je n'ai pas le choix, pour m'occuper de la paperasse. Déjà donc, je ne peux pas partir avant d'avoir touché un peu de blé en fin de mois. Mais même avec ça, je ne sais pas trop comment faire pour m'organiser parce que je ne vais pas passer qu'une demi-heure à Huesca, mais quelques jours et je ne vais pas vivre chez l'habitant. Bon, il y a un camping d'après ce que je sais mais alors niveau guitoune, je suis pas spécialement équipé et ça doit faire genre 10 ans que je n'ai pas fait de camping. Donc le truc ça va être fatalement l'hôtel et là va falloir être vigilant sur les tarifs.


Pour le trajet en soi ça sera soit l'avion (mais alors ça va être d'un compliqué pour avoir les correspondances de trains en Espagne) soit la bagnole. Bon je suis capable de tout faire en voiture mais en plein dans les vacances de début août ça va être rock'n'roll en se déplaçant vers le sud. C'est donc à tout ça qu'il faut que je réfléchisse à cause du budget serré. Au moins en bagnole, je n'aurai "que" l'essence à payer car il semble que le prix des autoroutes soient plus que modiques (7 euros pour tout le trajet). On pourrait dire que je suis un peu con quand on sait notamment qu'une pote m'a carrément proposé de me prêter plus de 1000 euros (oui, oui... ça existe le gens comme ça) que je pouvais rembourser, en plus, quand je voulais/pouvais ! Mais, hein, la dignité et l'argent entre potes ça fait un mix qui ne fonctionne pas. Alors faut me creuser la tête... d'autant plus qu'après ce premier voyage s'ensuivra un autre, définitif cette fois... et là ça va être encore plus compliqué ! Mais je ne préfère pas trop y penser ! (trouver un logement... meublé ? Emmener la voiture ? Les fringues ?...).

Yo Gabba Gabba

"Yo Gabba Gabba" est une émission pour les minots aux Etats-Unis, ce sont des monstres gentils qui présentent le show et à qui il arrive mille galères. Dans chaque émission il y a un invité musical - super classe - qui interprète une chanson spécialement écrite à l'occasion, elle contient un petit conseil simple à retenir pour les jeunes spectateurs... le moins que l'on puisse dire c'est que c'est la grande classe, loin des trucs "officiels" que l'on a dans notre cher hexagone. Avec des trucs de cette qualité qui éveille les mômes à la (bonne) musique (et pas seulement les comptines débilisantes) et avec des conseils pédagogiques aussi efficaces mis génialement en scène (trop classe les mini-clips !), franchement c'est le haut-de-gamme. Lucky tiny yankees !

Il faut se laver les mains (avec les géniaux et funky Chromeo) :

Les robots sont sympas, ils peuvent nous aider (avec Enon) :

Je conseille aussi les Mates of State qui conseille de pas laisser les amis tout seuls : "No one wants to be left out"

mercredi 21 juillet 2010

"Con tomillo y romero"

C'est une berceuse traditionnelle des Asturies, chantée en langue asturienne qui est une sorte d'espagnol adouci. Un régal pour endormir les petits.

"Duerme fiu del alma
Duerme queriu (duerme queriu)
Que to mano descanza
Ponte aflixiu (Ponte aflixiu)
Duerme sin pena
Que a la par de to cuna
To madre vela (to madre vela)
ella

Con tomillo y romero y manzanilla (y manzanilla)
atropote to madre nesa cunina, (nesa cunina)
pa que tranquilu,
dormidin te me quedes,
neñu queridu (neñu queridu)
ella

paxarinos que canten en la enramada,(en la enramada)
non despertar al neñu,
que ya apigaza.
Marchaivos lloñes
a facer gorgorines
a cuyá'l monte (a cuyá'l monte)
ella

Palomilla que ximes en el carvayu(en el carvayu)
nun despiertes al neñu
con el to llantu (con el to llantu)
I'lestos que ye sus
escandalo hermosu
me lu despiertes (me lu despiertes)

¿Veslu cómo se queda
con les manines (con les manines)
enfilás nuna notra
con les horquilles?(con les horquilles)
La carina paez sol hermosu,
mitá del día(mitá del día.)
ella...ella."

Instantané d'ailleurs - LXVI

Alors que j'amenais dans ma Yaris magique 3 de mes jeunes et jolies collègues à Orléans pour une réunion/formation à la con, nous nous sommes retrouvés coincés dès l'entrée de la ville... seulement comme on les savait tatillons là-bas sur les horaires, il nous fallait une preuve de notre bonne foi pour expliquer le retard... or j'avais toujours un bon vieil appareil compact dans ma voiture... et hop ! La preuve en images ! La voilà... bon ensuite j'ai tenté d'esthétiser ce moment à ma manière... ;-)
Travaux sur la route en arrivant sur Orléans (Loiret, Centre, octobre 2008) © p.o.v.

Instantané grenadin - XXXIX

Un peu de jeunesse andalouse. Granada, comme je l'ai expliqué plus tôt, est un pôle étudiant de choix, ce qui équilibre la pyramide des âges. En tout cas, dès l'adolescence, les jeunes ont un "andalousisme" affirmé, un véritable attachement à leurs racines et un vrai caractère aussi ; j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte lorsque je faisais mon stage dans le lycée où j'étais. 
Centre de Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXV

meuh...
© p.o.v.

mardi 20 juillet 2010

"Paperweights"

Encore une fois, bordel de merde, merci d'avoir remis la basse à sa juste place... et les clips d'Enon sont toujours déroutants, tantôt limite digne du court-métrage chiadé, tantôt très "homemade" comme celui-ci.

"Complexity reducer"

Delorean est un groupe espagnol (qui chante en anglais) de "disco-rock" comme on dit, de rock dansant. Au départ assez orienté rock/newave, le groupe a commencé à s'intéresser de plus en plus aux rythmiques électro/funk.

Instantané de Touraine - XXXII

La ville de Chinon est plutôt agréable, notamment l'été... parce qu'aux débuts du printemps je l'avais visitée elle était vide, en automne il pleuvait et la ville était assez vide aussi... alors qu'en été elle semble bouillonner du bien-être qui transpire des visages ravis des touristes ayant choisi la région pour se détendre.
Vue de Chinon depuis les ruines du château (Indre-et-Loire, Centre, novembre 2009) © p.o.v.

Instantané d'ailleurs - LXV

Locronan fait partie des plus beaux villages de France situé dans le Finistère, non loin de Quimper. Le village est tout petit et très charmant, typique, si bien que l'on a l'impression d'avoir reculé de plusieurs siècles. Les commerces, leurs devantures, ont gardé cet aspect si spécial, on se croirait sur un plateau de cinéma. A noter que l'on y déguste d'excellents kouign amann, sans doute les meilleurs de Bretagne.
 Place de l'église à Locronan (Finistère, Bretagne, juillet 2009) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXIV

© p.o.v.

lundi 19 juillet 2010

"Arrow"

C'est bien classieux ça... piano, voix veloutée, discrète grâce aérienne...

Contacts ibères


Bon, ne voyant rien venir telle Anne, ma sœur Anne, qui surveille l'arrivée de La Barbe Bleue (oui, je fais des vannes pour personnes cultivées... pour Bigard et porteurs de mocassins de l'U.M.P. - voire pire : ceux qui ont "cru" ah ah ah ah, j'en pleure de rire, en Bayrou - s'adresser au bureau d'à côté je vous prie), j'ai moi même décidé de passer dans la dimension ouverte par le 00 34 (indicatif pour appeler l'Espagne)... c'est-à-dire que j'ai passé un telefonazo - un coup de fil - au servicio provincial de Huesca, futur ville où je couperai mes ongles de doigts de pieds (tu vois, je ne t'oublie pas ami bigardophile !). J'avais un peu préparé mon speech, un brin formel mais poli "à la française", pour demander enfin des renseignements pour la rentrée prochaine, où, quoi, comment, dónde, qué, cómo. On notera déjà avec malice qu'au pays de la sieste les bureaux ne sont pas fermés pendant les vacances scolaires... j'ai été accueilli, après être passé par l'universel standard, par une dame à la voix bien rauque, bien espagnole, qui parlait à trois milles à l'heure. Je lui ai dit que je ne savais rien de rien sur les dates, ce que je devais faire pour constituer un dossier...etc. Le tout donc en utilisant les plus belles des formules de politesse... au bout de trois secondes, comme si nous avions gardés las vacas ensemble, elle me balance un débonnaire "¿ cómo te llamas ?", un bon vieux "comment tu t'appelles ?". Là franchement j'ai été remis dans le gaspacho, dans l'ambiance typique des espanishs ! Parce que je n'appelais mon fournisseur de DVD de pornos amateurs tchèques (c'est une collection comme une autre !) mais un bureau officiel, genre succursale/antenne locale de ce qui correspondrait au rectorat d'académie chez nous... et bien que connaissant tout ça, cette façon décontractée du slibard de répondre de nos amis de l'aut' côté des Pyrénées, ça me surprend toujours. En France pour la même scène, j'aurais dû user de mots et locutions disparus depuis l'avant IIè Guerre Mondiale ("surseoir", "naguère", "pour ce faire", "je viens quérir"...) et j'imagine très mal la responsable d'un bureau me dire "ouais, sinon, comment tu t'appelles ?".

Il ne me manquait plus que le micro de Jacques Martin, trois mesures de Bob Quibel et Pino Latucca et le sourire béat de Nana Mouskouri pour me retrouver dans un échange digne de "L'école des fans" et expliquer que j'adore quand ma mère fait des frites et que ma maîtresse elle est gentille. Non, cools, relax, "tranqui" (comme on dit là-bas) les Espagnols. C'est là vraiment un choc culturel, ce côté d'entrée "avenant" qu'ils ont, ça va me faire beaucoup de bien ayant passé des années à faire des ronds de jambes à des connauds (qui, pour la plupart je précise, puaient de la gueule en plus)... alors ce côté Club Med dans les relations va certes me détendre mais aussi me stresser puisque sous la frontière vraiment tout est presque trop décontracté. En somme j'ai appelé pour avoir des renseignements, on m'a dit "Bof, tu viens quand tu veux, t'amènes des photocops de tes diplômes/concours, une photocop de ta DNI (carte d'identité), un numéro de compte en banque et ça fera l'affaire..." et un "Tu passes quand tu veux !"   qu'elle m'a fait... c'est cool, mais je connais assez les gens là-bas pour que le quand tu veux tombe pile un jour où finalement je ne pouvais pas alors méfiance... mais en tout cas ce coup de fil, moi bien français guindé et en face la responsable plus que cool, m'a fait sourire.

 Les bureaux administratifs en Aragón

Les étendues sous le ciel - X

Bretagne, juillet 2009 © p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXIII

© p.o.v.

Dans les couloirs du songe - XIII

© p.o.v.

dimanche 18 juillet 2010

Instantané grenadin - XXXVIII

Les jardins du Generalife sont un véritable de lieu où l'on aime vraiment écouter le silence filtré par le chant discret de l'eau des fontaines, des grenouilles ou crapauds, et le murmure des touristes ébahis par la grâce qui les entoure.
Jardins du Generalife, Alhambra, Granada (Espagne, Andalousie, mars 2009) © p.o.v.

Les étendues sous le ciel - IX

Encore en Bretagne, juillet 2009 © p.o.v.

"Could've moved mountains"

ça tire sur vos cordes... bouleversant.

samedi 17 juillet 2010

les locutions végétales - VIII

ça pique...
© p.o.v.

Instantané d'ailleurs - LXIV

...c'est beau la campagne...
Varennes-sur-Seine (Seine-et-Marne, Île-de-France, décembre 2009) © p.o.v.

Instantané grenadin - XXXVII

Une vue à l'intérieur du palais de Charles Quint dans la Alhambra.
Casa Real de Carlos Quinto, Alhambra, Granada (Espagne, Andalousie, mars 2009) © p.o.v.

"Après l'ombre"


"Ce matin, près du bois
Elle se tenait là, près de moi
Dans les forêts, elle s'engouffre,
M'attirant dans son souffle.

Dans la terre plus de pas
Dans les pierres plus de toi

Sombre, obscure, révèle-toi, je suis là

A la chapelle, tremble
Une gorge se déploie
Ôte-moi le cri
Vole une vie au delà de la lumière

Sombre, belle, je t'oublie.
Dépourvu de mon âme, libéré de ta voix."

L'ambiance à vif - XXXII

© p.o.v.

vendredi 16 juillet 2010

"Escape lane"

Vale Poher est une artiste française de grand talent,"qui fait tout toute seule", qui passe forcément à côté des radios mais pas des bonnes critiques musicales. Je vous conseille d'aller frotter votre curiosité juchée sur vos oreilles sur son site où l'on peut écouter ses productions gratuitement.

Instantané grenadin - XXXVI

Bien qu'étant une ville ni vraiment grande ni vraiment petite (en terme de nombre d'habitants), Granada connaît un phénomène d'heure de pointe, sur les routes, dans les rues. La ville est très très très touristique tout au long de l'année, il suffit de tendre l'oreille pour distinguer - entre deux conversations andalouses - quelques vocables allemands, japonais, hollandais et français. Oui, il y a beaucoup de français, beaucoup d'étudiants de chez nous car il faut savoir que Granada est une destination de choix du programme Erasmus et que l'université de la ville a passé de nombreux accords avec des universités françaises. Alors, amis étudiants, renseignez-vous auprès de votre fac, je suis sûr que si l'aventure vous tente on saura trouver une place pour vous là-bas !
Granada (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

L'ambiance à vif - XXXI

© p.o.v.