lundi 10 mai 2010

L'art de la joie - IV

Joué-lès-Tours est plutôt une ville morose, une "ville-dortoir". C'est la deuxième ville la plus peuplée d'Indre-et-Loire derrière Tours qui n'est située pourtant qu'à 5 km. Assez étrange d'avoir les deux agglomérations les plus peuplées d'un département sur un rayon si court. Joué-lès-Tours est une grosse banlieue populaire habillée de béton et de très peu de verdure. On est certes loin des banlieues parisiennes dans la taille et leur rudesse quotidienne mais on est très proche dans l'esprit.
(c) p.o.v.
Quand ce genre de festival vient égayer la ville, il faut sauter sur l'affaire, c'est une amie qui m'avait tenu au courant qu'il se passait quelque chose d'original là, dans cet été qui approchait. Cela aura été l'occasion de voir les rues remplies de gens de tout milieu. Les pères et mères, en bermudas, en robes, emmenant les gamins voir les acrobates, les ados se gavant de churros, le plus vieux à l'ombre des buvettes  - non-loin des petits shows - pouvaient aussi parler du bon vieux temps. Tout ça n'est que cliché et sent la peut-être la naphtaline mais il était agréable de voir autrement les quartiers (que je ne connaissais pas bien non plus pour être franc, habitant à 10 bornes au sud, à Monts). Un petit festival frais, plein d'exploits et d'humour comme on peut le voir sur la deuxième photo (ci-dessous) très "gay pride" !
 Festival d'Arts de Rue de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire, Centre, juin 2009) (c) p.o.v.

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