mardi 18 mai 2010

Mes morceaux favoris : Amanda Woodward - "La décadence de la décadence"

Amanda Woodward fait partie de mes groupes préférés, groupe screamo/hardcore (ça crie donc), car les compositions complexes sous-tendent une rage exutoire et salvatrice au travers de paroles pas idiotes, assez orientées politiquement certes. Elles sont teintées en général d'une forme de pessimisme, qui vacille entre fatalisme et besoin de révolte, basé sur un état des lieux sans concessions des maux de la société (omnipotence du tout économique, le peuple comme masse et plus comme somme d'individus riches d'eux-mêmes...) dans laquelle nous évoluons tous, sans tenter de réagir.
"Des tentatives pour incarner l'époque qu'on traverse et cent mille façons d'être rien et moins que rien. Quand ne croît à perte de su que fracas et sécheresse, la décadence de la décadence. Je défie les lois de la raison, faire le coup de poing, une guerre de récession. Je défie les lois de l'extrême onction, de la mauvaise viande à des fins de mécréants. Je défile sur les voies de la seule passion, faite de calculs gras et de collaboration dans la décadence de la décadence. Je défie les lois de la raison, faire le coup de poing, une guerre de récession. Je défie les lois de l'extrême onction, de la mauvaise viande à des fins de mécréants. La décadence de la décadence. Un festival d'autisme et d'art lisse méchamment con. Constituerait-on l'idéal de la crémation ? La décadence de la décadence, la décadence de la décadence, mais quelle décadence ! Quelle déchéance ! Puisque tout est à taire, puisque tout est à terme."

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