samedi 2 octobre 2010

Ah, mais je voudrais bien en faire des photos ! Mais...

Oui, alors qu'est-ce qui m'en empêche ?




Trop de boulot  ?                                  OUI [  ]    NON [X]

Trop de vie sociale ?                             OUI [  ]    NON [X]

Trop de ménage ?                                 OUI [  ]    NON [X]

J'ai cassé mon appareil ?                        OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu aveugle ?                        OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu sourd ?                           OUI [  ]    NON [X]

Je suis devenu te dire que je m'en vais ?  OUI [  ]    NON [X]

Arf...




Non, je ne prends pas de photo tout simplement parce que ça fait pas loin de 2 semaines que je suis malade et que je consacre mon temps libre à me reposer... les derniers jours sont devenus plus hardcore, je tousse, je n'ai plus de voix, sueurs froides, frissons... etc. Je bois des litres de sirop, me shoote au paracétamol et, comme Rachida Dati, je suce tout ce que je peux sucer sans avoir honte de le dire (moi je parle de pastille pour la gorge). Les 2 derniers jours au boulot les gamins ont certainement pensé que je leur faisais des imitations d'animaux quand je parlais. Je crois même avoir discerné çà et là quelques traits d'effroi dans le regard de certains. Hier, je l'ai quasiment fait version muette sauf qu'il n'y avait ni panneau ni musique de piano-bar pour m'accompagner. Il en est ainsi du monde de la maternelle pour les nouveaux arrivants : tu choppes en effet tout ce qui traine. Je devais me douter qu'après le festival de la morve de la semaine précédente dans tous les appendices nasaux de mes petits costauds ibères j'allais passer par une période de "création expectorale". Ben ça loupe pas, hein. Là où je suis héroïque c'est que je suis allé tout de même au travail bien que, donc, vendredi ait été un festival du n'importe quoi : vas-y que je me trompe d'horaires, que j'oublie un cahier là, que je perde 3 notes sur 5 en entonnant le hit "Jean Petit qui danse"... au cours duquel en disant "de son doigt, doigt, doigt" je montrais ma main et non le doigt. Bref
Mes collègues instits espagnoles m'observaient presque avec fascination et peine. Je dois dire aussi que je me suis bien fait moquer de moi, le petit nouveau qui choppe toutes les crasses, qui n'arrive plus à parler. Là où c'est vache c'est que ce vendredi soir on avait prévu une soirée "de tapeo" avec les collègues (manger dans un resto-bar à tapas, rien à voir avec les bars à putas, je précise). Mon côté "pas de chance" a fait que j'ai dû déclarer forfait alors que point de vue vie sociale ç'aurait été pas mal de profiter de l'instant. Boh, allez, hier, tranquilito dans mon lit avec mes mouchoirs, mon sirop, mes cachets à regarder des vidéos de redif de jeux télévisés français par internet... si ça c'est pas la grosse lose quand-même !

3 commentaires:

  1. je dois être cruelle parceque je viens de me taper un gros fou-rire à te lire :blush!:
    mais en silence parceque tout le monde dort !

    repose-toi, et mate un peu le player de canal, c'est pas mal ! :)

    :hug:

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  2. arf, c'est qui qui avait raison ? :) tu vas te trainer comme une larve un petit moment, le temps que tu aies des anticorps béton contre la rhanouna chronique de ces petits chéris...
    prépare-toi aussi mentalement à celui qui viendra te dire un truc et éternuera direct dans ta tasse de café (au lait du coup)... souvenirs impérissables...

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  3. C'est pas gentil Sophie !! Grrr... mais je refuse pas de regarder la télé espagnole moi (MOOOOOOOI j'ai appris la langue du pays dans lequel j'habite, et toc ! Bon Ok, l'allemand c'est hardcore...), c'est juste que je n'ai pas de télé pour le moment ! C'est vrai qu'il y a le player Canal aussi, j'avais oublié.

    Nathalie : je pense que c'est aussi beaucoup dû, j'insiste, à ce climat très contrasté froid la nuit et la matin et chaud le reste du temps. Alors comme en plus, en effet, les gamins sont tous malades très vite et qu'ils te "collent", t'éternuent dessus, ça n'arrange rien. Quant au café pas de risque : on le prends dans une salle à part, les tours de surveillance de récré sont organisés pour que l'on ait pas à croiser les loulous si l'on est pas de surveillance.

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