jeudi 10 juin 2010

Instantané grenadin - XXI

Je viens d'envoyer cette photo par mail à une amie alors je la poste ici pendant que j'y suis. J'ai déjà parlé du charme du quartier du Sacromonte (> ici), en voici une photo avec la Alhambra en arrière-plan. Je me disais "bien malheureux ceux qui n'ont pas vu Grenade"... en plus ce n'est pas si difficile, pas hors de prix. Il faut savoir qu'à l'époque où j'y suis allé, depuis Paris un aller-retour en avion m'avait coûté 130 euros mais il y a des périodes moins chères où un Paris-Sevilla coûte 70 euros aller-retour. L'excuse du budget serré ne vaut pas forcément, d'autant plus que se loger sur place, si l'on est un brin débrouillard, n'est pas très cher non plus. Malheureux sont ceux qui donc se privent du spectacle et du charme de la ville, de la province, de la région. J'avais même un ami, cet idiot, qui se refusait presque d'aller en Espagne pour des principes un peu douteux. Je n'arrive pas à sonder l'ampleur de la connerie humaine parfois, d'autant plus qu'il a largement les moyens. Moi je ne travaille pas pour l'office de tourisme andalou mais on pourrait me faire confiance quand je dis que ce coin du monde vous retourne. Je suis tout sauf original en plus, quiconque a mis les pieds dans ces lieux en revient un peu changé. Mais donc tant pis, tant pis, c'est pas faute d'avoir un peu relancé quantité de gens, "bien malheureux sont ceux qui n'ont pas vu (ou refusent de voir) Grenade"... moi en tout cas, je l'ai vue la cité, j'y ai passé plusieurs semaines dans le souvenir desquelles un an après je vis encore un peu... mais je crois que ça ça s'est remarqué !
El Sacromonte à Granada, la Alhambra en arrière-plan (Espagne, Andalousie, février 2009) © p.o.v.

3 commentaires:

  1. je n'ai jamais mis un doigt de pied en espagne, suremment parce qu'il y fait trop chaud pour moi et que je ne parle pas un traitre mot, mais tu finiras par me donner envie d'y aller...

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  2. si tu veux y aller un jour, vas-y pendant les vacances de février (pas dans le nord, tu te prendras des kilos de neige dans la tronche)... mais le sud espagnol en février-mars c'est supportable. Moi-même je déteste la chaleur, je sais juste qu'à partir de la mi-avril, là-bas ça devient irrespirable, mais entre fin octobre et avril, c'est jouable. Quant à la langue, avec un dico et quelques phrases de base, un bout d'anglais aussi, on s'en sort je pense. Mais toi qui aimes le vent, la marée, les reliefs accidentés, je pense que la Galice te plairait, c'est la "Bretagne" espagnole, sœur jumelle troublante de la nôtre > http://www.youtube.com/watch?v=-ZiATwogT94 ; c'est la même culture, celte, mais les gens parlent pas bretons (ni vraiment espagnols mais Galicien : un mix entre espagnol et portugais).

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  3. ok, je note ça dans un coin donc...(maintenant que j'ai dormi dans mon camion par -4°, je suis prête à tout)

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