mardi 3 août 2010

A la poubelle, allez hop !

Suite à ma grande colère du moment pour tout un tas de choses (comme dirait Ségo Royal : "je ne suis pas énervé mais en colère, une colère saine") je décide de faire le ménage symbolique de tout un tas de choses. Déjà il y en a qui continuent de m'envoyer des mails alors que je leur ai dit que je ne les lirai plus ni ne leur répondrai, ils se donnent de la peine pour rien : quand je vois leur nom dans les entêtes, je balance direct à la poubelle. Dommage, peut-être avaient-ils des révélations à me faire, des trucs à demander, un besoin soudain de m'épauler... tant pis pour eux, je les méprise. Surtout que moi j'étais là pour lire leurs suppliques, les affres turbulents de leur vies compliquées et miséreuses à côté de mon moral flamboyant de rat dans sa cellule, ils avaient besoin de conseils en me graissant la patte, m'affublant çà et là des qualités de grand sage... mais au moment moi d'avoir peut-être un fil d'humanité à tirer depuis eux vers moi, ils ont fermé boutique, volatilisés. Donc, ils sont symboliquement morts pour moi. Pourtant ça fait déjà deux ou trois fois que je ne réponds pas, ils insistent : les naïfs... ils ne connaissent pas mon degré de rancune, de rancœur et l'estime que j'ai de moi, proportionnelle au mal que l'on me fait, au mépris, à l'indifférence, l'oubli que j'ai inspiré et/ou ressenti. C'est dire.


Autre étape symbolique : l'effacement définitif de numéros de téléphone dans mon répertoire (de portable, papier...etc). Adieu chiffres du bonheur que j'ai tant attendu de voir s'afficher sur mon téléphone alors que j'en crevais de besoin. Comme je ne réponds jamais à un numéro que je ne connais pas, sur mon portable, et bien je ne répondrai plus à ceux-là aussi. Pareil, ils pourront insister, hurlant des "au secours" ou des "pardon", ils n'auront qu'à aller crever sans moi et dans ce cas précis je souhaite qu'ils souffrent beaucoup si c'est possible. Quelque chose du genre de l'agonie, je demande pas grand chose. Je ne pardonne rien moi, je suis comme ça. Quand quelqu'un fait partie de ma sphère, je peux tout donner, jusqu'à mon dernier slip (!)... quand on en part, c'est pour toujours. Et je me sens si léger de faire tout ça, si content de ne pas être fin et de m'autoriser ça, un peu d'acidité dans le comportement, un peu de grincement. La lassitude du trop bon, trop con, trop à l'écoute sans jamais être entendu, c'est terminé. Que les gens crèvent avec leurs problèmes, peu m'importe. Du coup ma carte SIM respire, je dois avoir 5 numéros qui se battent en duel maintenant !! Certains pourraient dire qu'être si dur, si "méchant", ne me ressemble pas, que c'est idiot. Je dirais que c'est vrai mais que maintenant c'est trop tard et ils sont loin les jours où je pourrais redevenir "comme avant". On sent bien que j'en retire une forme de fierté, ce n'est pas faux. La colère est énergie, l'abattement non.

1 commentaire:

  1. il m'est arrivé de faire ça aussi, et puis d'en sortir(très peu) de la poubelle, juste parce que le droit à l'erreur, ça existe...
    en attendant, ta colère t'est certainement salutaire, parfois ça fait avancer...

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